"On m'appelle Algard. Mon âge peut paraitre avancé pour un humain puisque j'ai vécu 78 hivers mais la nature m'a fait elfe, ce qui me rend jeune pour mon peuple. Mon existence n'a pas de périodes heureuses, comme la plupart des elfes du Du weldenvarden, si ce n'est l'étape d'ignorance, les temps où tout vous parait possible, où tout vous parait si simple. Mais ma vie s'est obscurcies par l'apparition de la magie dans mes pensées. Je remarquais souvent que mes parents utilisaient parfois un langage que je ne pouvais pas comprendre. On me disait que je l'apprendrais plus tard, et je ne posais plus de questions. Jusqu'au jour où j'ai découvert une autre utilité à ce langage: la magie. Cela commença lors d'une journée habituelle dans la forêt, mon père se servit d'un mot jusqu'alors inconnu : "brisingr". Les quelques buches sur lesquelles mon père s'énervait à allumer un feu qui ne voulait être s'enflammèrent aussitôt devant mes yeux ébahis. Toute la journée, je ne cessais de répéter ce mot, mais en vain. Pourquoi n'y parvenais-je pas? Cette question me tourmentait et je voulais une réponse. j'allai voir ma mère pour lui demander une réponse à cette énigme, elle me regarda avec surprise, puis me fit promettre de ne plus jamais tenter de me servir de la magie. Les jours passaient et mes pensées se tournaient à autre chose. Mais un jour arriva. Lors de la fête de Dagshelgr, où les envoutements faisaient perdre la raison au elfes ayant trop bu ou étant moins faibles, mon père s'était querellé avec un autre elfe et ils voulurent se combattre. Mon père m'appela et m'ordonna d'aller chercher son épée restée à la maison. Je n'osais lui obéir car je savais qu'un combat pourrait être fatal à l'un des deux combattants. Mon père s'impatientait et, furieux de ne pas être servi, s'avança vers moi, l'air menaçant. J'ai bien cru qu'il m'aurait tué ce jour-là si je ne m'étais pas soudainement rappelé de ce mot. Ce petit mot qui ne voulait pas m'obéir lorsque j'essayais de sortir la magie qu'il renferme. La peur m'apporta soudainement un autre sentiment, un sentiment de puissance. Je me sentais capable de réaliser des choses extraordinaires. Alors, au moment où mon agresseur me souleva et se prépara à me donner un coup, je criai de toutes mes forces le mot qui pourrait me sauver: "Brisingr!!!". Au même moment, l'énergie qui animait mon corps de ce sentiment si étrange s'échappa de moi et des flammes bleues s'échappèrent du corps de mon père et celui-ci explosa, libérant le feu par terre. La forêt commença à bruler, des elfes moururent en tentant d'éteindre le feu. J'étais le seul à qui les flammes épargnaient la vie. Lorsque les elfes purent éteindre l'incendie et purent terminer leur deuil, ils me bannirent du Du Weldenvarden. J'étais condamné à errer, seul, en Alagaësia. C'est ainsi que je vécus loin des miens... seul... A quoi bon vivre une vie presque éternelle si aucun but n'anime mon coeur, si le monde me rejète et que je ne signifie que mort et désolation pour les miens? Mon histoire s'arrête à ce moment-là, lorsque j'arrive à un petit village nommé Carvahall..."
(ouf, j'y suis arrivé^^)
caractéristiques physiques Un elfe de taille moyenne et mince d'apparence aux cheveux noirs, longs. Les oreilles pointues comme la plupart des elfes, enfin comme tous les elfes... Quelques cicatrice de mauvaises rencontres et un visage
Caractéristiques Psychologiques (3 lignes) Algard est quelqu'un à qui il ne faut pas parler de justice, car c'est la dernière chose en laquelle il croit. Solitaire et errant sans but parmi les terres d'Alagaësia, aucune motivation pour quoi que ce soit n'anime son coeur (jusqu'à un certains moment de l'histoire...) et il est difficile de gagner sa confiance, car il a appris à se méfier d'autruis.
Famille: Il lui reste sa mère, mais celle-ci n'a put empêcher les elfes de bannir son fils. Son père est mort et il n'a aucun frère ou soeur (du moins, il n'en a pas connu...)