Une mission suicide...[libre]

[hrp : Désolée pour le retard !]

Aryashurtugal se retourna vivement, une flamme dans les yeux. Elle parla d'une voix glaciale :

Tu n'as pas compris ? Nous ne sommes pas assez puissant ! Nous devons chercher des renforts ! Il nous a blessé ! Regarde ta jambe ! Tu... Vous les humains êtes tous les mêmes ! Si tu veux aller te tuer, alors très bien ! Vas-y ! Mais moi je tiens à ma vie !

Sans laisser le temps à Irnstad de répliquer, elle se dirigea vers où elle avait laissé Akiro Elle l'appela mentalement :

Akiro, viens, on s'en va !

Elle attendit quelques secondes puis une forme noire et imposante se posa sur le sol. Aryashurtugal monta sur la selle qui trônait sur le dos du dragon et celui-ci se ramassa puis s'élança dans le ciel. Ils partirent pour une destination inconnue, laissant derrière eux, Oromiss et Irnstad...

Tou le monde partit, s'envola, dans d'autres contrées bien plus propices pour eux. Seule lui resta. Il resta longtemps, bien trop longtemps. Il commença à se poser des questions, puis d'autres et encore d'autres. Sans jamais vraiment s'arrêter il continua à vivre sa vie de débauche, de mercenaire, de chasseur, de joueur et d'alcoolique. Peu lui importer le goût de la vie à présent. Après des années à vivre dans la grande cité, caché de tous et pourtant si proche de ses ennemis, il avait commencé à voir croître la noirceur qui se propageait dans son coeur. Cette ville maudite lui interdisait de goûter au moindre plaisir. Tout était fade sur sa langue. Tout son parraissait dissonant. Chaque images n'étaient que des fantomes, prêt à dévorer son âme à la moindre occasion, prêt a lui prendre ce qu'il lui restait à peine : une conscience.

Lassé de tout, il n'espérait plus qu'à croupir dans une rue, une bouteille à la main , quelques mots aux lèvres, afin de sauver quiconque l'inexorable fin qui attendait le conflit entre l'Empire et les Vardens : la mort, la corruption, la douleur ....

Dans une petite taverne d'un coin de rue, appelé l'Ours Poilu, Dusaral sirotait une bière dans un recoin de l'établissement, son visage éclairé par une petite bougie. Ivre, ses yeux vagabondaient sur des personnes qui riaient forts, buvaient, chantaient, se battaient ect ... L'air lourd et fort qui emplissait la pièce ne faisait que rendre l'atmosphère plus mauvaise qu'elle ne l'était. Deux hommes au comptoir, commencaient à lever le ton pour savoir lequel des deux avait la plus belle femme. A en juger leur ton, ces deux là étaient des amis qui se querellaient pour un rien, et qui n'hésitaient à s'envoyer des jurons et plus s'ils avaient trop bu. Ce que Dusaral avait prédit arriva plus vite qu'il ne le pensait. Le premier, un homme trapu avec une longue barbe attrapa l'autre par le col et lui colla un coup de tête. L'autre, plus grand, mais plus fin, tomba par terre, se releva et colla son poing dans la figure de son ami....

Dusaral riait intérieurement, mais ne laissait transparaitre seulement un sourire. Quand soudain ....


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