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| | fic | |
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+4Arkzan WasteL Arya2a eragon00062 8 participants | |
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| Total des votes : 22 | | |
| Auteur | Message |
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Pandoin Banni du forum temporairement
Nombre de messages : 553 Age : 31 Localisation : même moi je sais pas je suis perdu... Date d'inscription : 27/05/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Arogon Age: 186 Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 18 Sep - 23:13 | |
| c supper ou vous trouvez le temps de faire sa?? | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mer 19 Sep - 14:08 | |
| perso c'était beaucoup pendant mes vacs.. sinon c quand ça me vient comme ça... ds le bus par exemple j'ai des phrases qui me viennent et puis je lees notes sur un bloc note, ensutie je les mets dans une histoire lol... | |
| | | joris Joueur de référence
Nombre de messages : 847 Age : 30 Localisation : assassine pour des couronnes... Date d'inscription : 24/03/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Dusaral Age: 19 Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mer 19 Sep - 18:26 | |
| mdr moi c'est des phrases poétiques qui me viennent mais j'ai jamais de papier sur moi | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Lun 15 Oct - 21:44 | |
| Chapitre 6 : remords
La guerre? Oui, je me souviens. Oui, je me souviens de tout ce sang. Vous ne le sentez pas au départ mais il est là. Un fantassin ennemi arrive, hache brandie au dessus de lui. Il attaque de diagonale. Votre instinct de survie vous dit d'esquiver. Mais la peur vous prend. Vous êtes glacé d'effroie. Tout est perdu. Non! La peur se transforme en rage. Vous n'esquivez pas, plus le temps. Vous parrez. Puis, à votre tour vous passez à l'ataque. Votre épée décrit un cercle. Elle s'abbat sur la nuque de votre agresseur. Seulement son armure ralentit votre lame. Elle s'est arrêtée au niveau des vertèbres cervicales. D'autres soldats arrivent! Vous tirez l'épée du corps du défunt. Le sang gicle, vous aspèrge. Vous réchauffe un peu. Vous vous remettez sur vos appuis. L'assaut continue. Deux soldats accourent. Ils ont apparament perdu leurs armes de mêlée. L'effroie vous reprend. Ils ont des dagues ! Ces dernières dégoulinent. Vous devinez que ce n'est pas que de sang à la couleur noire du liquide. Vous n'avez pas le droit à la blessure. La mort a beau vous entourer, elle ne vous habitera pas. Vous êtes prêts. Vous avez préparé une botte apprise il y a bien longtemps. Vous sautez sur un adversaire. Celui-ci n'a que du cuir pour se protéger. Vous hurlez pour vous donner courage. Vous êtes le seul à entendre votre voix, couverte par la cacophonie ambiante. Vous frappez de taille, puis d'estoc. Vous faite un appel en simulant une faille dans vote garde. L'adversaire mord à l'ameçon. Vous vous demandez où se trouve le second... Peu importe. Vous tuez le premier. Sa tête se décroche et vole, figeant à jamais sa stupeur quant au coup qu'il venait de recevoir. Vous cherchez, affolé, le second soldat. Vous vous rassurez en vous persuadant qu'il est reparti avec ses alliers lors de leur retraite précipitée. Vous soufflez. Vous essuyez vos yeux dans lesquels coule du sang. Après un rapide examen de votre crâne, vous êtes sur que ce n'est pas votre sang. Vous vous retournez. Pendant un moment, vous êtes assourdis par ce silence lourd de remords qui s'est installé. Vous retournez près de vos chefs, le regard dans le vide. Vous ne faites plus attention où vous mettez les pieds. L'épuisement arrive à grand pas. Vous trébuchez sur un cadavre. Vous hasardez un regard à la figure du brave tombé au combat. Horreur. Vous le reconnaissez. C'est le second. Celui qui devait vous tuez alors que vous vous débarassiez de son ami ! Vous le scrutez. Un archer avait rempli sa tâche à la perfection... Vous vous souvenez des légendes. De ces légendes où des elfes terrassent des dragons. De celles où des dragonniers abattent des urgals. Vous vous dites que malgré le nombre de soldats, la guerre est une affaire solitaire. Autant pour le souverain qui veut une terre que pour le soldat qui veut sa vie... Seule une guerre fit exeption. On l'appela Du Fyrn Skulblakas. Et là il n'y avait pas d'intérêt à la guerre sinon la paix qui allait s'instaler après. Arkzan, premier dragonnier humain.
Elle le mordit encore une fois. Une nouvelle fois elle échoua. Plus le temps avançait, plus elle perdait patience. Ce dragon avait osé se lover non loin d'elle et maintenant qu'elle désirait le punir celui-ci ne faisait que l'esquiver! Elle en étouffait de rage. Si encore ce présomptueux se défendait, elle aurait peut-être pris plaisir à se battre contre un adversaire de force égale. Elle en aurait été preque joyeuse après les projectiles des petites créatures qu'elle avait du mal à attraper dans sa gueule. Mais là le dragon se dérobait à chaque fois. Elle hurla. Elle grogna. Elle menaça. Rien n'y fit. Le dragon esquivait sans cesse. Le dragon n'attaquait jamais. Blisandra en avait assez. Blisandra finit par ignorer l'injurieux. Elle partit vers un autre taillis. Elle s'allongea. Elle prit soin de vérifier s'il n'y avait aucun ennuie. Le message était clair. Quiquonque la dérangeait serait... tué. Même un dragon. Même l'importun. Qui ne s'y opposa pas, comprenant qu'il avait lui même des limites. Blisandra ne bougea pas de la journée. Elle avait suffisament manger les jours précédents, et elle s'était promis de ne pas laisser paraitre moindre signe de faiblesse face à son semblable. Le dragon gris l'avait d'ailleurs simplement imité et s'était endormis à l'emplacement qu'occupait blisandra la nuit précédente. Là aussi le message était clair : je suis aussi tétu que toi!. Les blessures de la dragonne avaient beau se refermer rapidement, c'était encore trop long pour celle qui avait soif de vangeance. Cependant plus elle se raisonnait, plus elle comprenait que c'était sa race qu'elle allait vanger, pas elle! Aucun annimal n'était plus fort qu'un dragon. Aucun animal n'était plus intelligent. L'ours rentrait vite dans sa caverne. Le cerf enlevait sa couronne. Le faucon se rendait aveugle. Tous évitaient les dragons. Tous les craignaient. Tous se considéraient comme leurs proies! Mais ici... Un dragon avait était chassé. Puis un autre. Les représailles n'avaient rien fait d'autre qu'engendrer de nouvelles traques. Ces bipèdes chassaient de manière sadique! Ils traquaient:! Les dragons avaient au moins la noblesse d'arriver en silence derrière leurs cibles et de les abattre en un seul coup ! Mais les bipèdes eux traquaient. Il faisaient fuir l'animal, l'épuisaient, le blessaient. La mort ne venait qu'en délivrance. Quel prédateur pouvait être aussi lamentable? Même les loups évitaient les poursuites. Même les hiboux préféraient piquer une fois que de faire plusieurs tentatives. La douleur la tiraillait. C'était cela le pire, les dragons avaient assurés leurs supprématie depuis longtemps, ils ne connaissaient plus la douleur. Pour Blisandra qui faisait partie des plus jeunes de sa race c'était un concept nouveau que de se défendre pour ne plus souffir. Elle refoula l'envie de cracher une flamèche en voyant la sécheresse de la forêt. Elle repensa à sa mère. Les dragons étaient, pour l'instant leus seuls êtres à avoir plus que l'instinct de maternité. Les mères dragonnes étaient mères dans leur âme aussi. La maternité était un sentiment chez les dragons. Voila une des différences qui prouvait la supériorité des cracheurs de feu. Ca et leur magie. C'était certain que les dragons, même blessés pouvaient encore chasser grâce à ces faculté hors du commun. Leur vue aussi étaient plus profonde. Pointilleuse comme celle du lynx, lointaine comme le faucon. Pas animal ne pouvait avoir meilleure vue. La magie leurs permettait aussi d'amplifier toutes leurs capacités. C'était ainsi qu'elle avait créé cette petite tornade la veille. La magie avait renforcé les mouvement d'air en leur donnant plus de vitesse. Les projectiles n'étaient plus passés mais, déjà, la fierté des dragons était entammée autant que leurs corps. Mais cette fois ci sa colère dirigeait son pouvoir vers sa guérison plutôt que vers la destruction des bipèdes. Le sol était moins meuble que la veille et l”automne avait oublié de recouvrir cette partie là de la forêt. Blisandra pesta contre le dragon qui avait forcé ce replis. Jamais elle n'avait concédé, voila qu'elle acceptait la victoire des bipèdes sur elles, puis elle perdait face au jeu stupidement provoquateur d'un ds siens. Deux fois en quelques heures. C'était de trop pour la dragonne qui s'en enfonça que plus dans son mutisme. Les éternels dragons allaient devoir changer, tout comme elle. Il connaitraient des choses horribles. La guerre venait de commencer. Les petites rencontres n'avaient rien de bataille face à l'étendue et à la puissance des deux races. Même si les dragons allaient gagner -il ne pouvait en être autrement- elle serait gravée dans la mémoire et dans le sang. Une petite voix, presque inexistance soufflait en Blisandra l'espoire que son sang ne coulerait plus. Voix bien vite oubliée par l'instinct de la dragonne. Elle écarta ses ailes pour se réchaufer au soleil, dont les rayons étaient filtrée par les frondaison attaquée par le rouge de l'automne. Elle ruminait sa rage sans savoir pourquoi il lui paraissait improbable qu'elle fût touchée lors des combats. Elle dormit le restant de l'après midi, une nouvelle fois, elle ne vit pas le dragon s'approcher...
Bransur courait. Encore. Encore. Il ne s'arrêtait même pas pour connaître sa destination. De toute façon c'eût était trop compliqué par les larmes qui lui brouillaient la vue. Ses pieds avançaient seuls et rien ne pouvaient les arrêter. Pas même la douleur qui les déchirait déjà. Qu'avait fait Sersle? Pourquoi s'était-il entêté à chasser ce dragon? Maintenant les elfes allaient payer. Et Bransur s'en voulait à lui même d'avoir abattu sans sommation ces splendides créatures. Jamais plus il ne les combattrait! Il se l'était promis. Seulement les dragons, eux voudraient se venger. Et les larmes coulaient. Et les pieds couraient. Et Bransur souffrait. Il tomba. Une souche d'était mise à travers son chemin. Il voulu se relever. Il pesta quand la douleur le foudroya et le paralysa. Il n'avait plus la force de pousser le cri, qui, de toutes façon aurait été étouffé par ses sanglots. Il se traîna jusqu'à un tailli. Il s'allongea et reprit son calme. Le paysage l'aida. Le chant des oiseaux, les feuilles qui se détachaient et tombaient langoureusement sur le sol, les ecureuil qui passaient un nez timide et partait rapidement à la recherge de noisettes. La forêt souffllait, courrait, sautait, poussait des cris, volait, chassait. La forêt vivait. La forêt se fichait des elfes et des dragons. Bransur se blotit et pleura sur sa propre honte, sur ses forfaits. Il avait compris le père de Sersle. Il ne chasserait plus. Ou du moins sa prochaine proie serait le bonheur. Son bonheur. Celui des elfes. Celui des dragons. Des nains aussi. Le bonheur de vivre, de voir, d'entendre, de gouter, de sentir. Le bonheur de savoir. Il s'endormit. Il devait prendre des forces pour soigner sa jambe par magie. Il devait aussi imaginer son futur. Pour cela le someil était le meilleur allier.
“Comment as-tu osé? Nous étions moins nombreux. Nous dormions. L'un des notres étaient très jeune. Nous nous servions de nos griffes, de nos flammes. Vous vous enfuyiez en envoyiez des projectils qui nous piquaient et faisaient couler notre sang. Tu m'as détruit par une magie issue de ta volonté alors que la mienne n'était qu'instinct et colère. Les tiens ne survivrons pas, notre puissance n'est plus à faire. La magie de notre race est ancienne et se trouve en chacun de nous. Nos blessures guérissent vite. Ta fuite n'aura qu'un effet bipède. Tu sera le dernier. Celui qui verra tous les siens mourir. Ta vie prends le chemin du malheur dès à présent.” Il tomba à genoux. Il se prit la tête entre les mains. Il avait reconnu la dragonne qui lui parlait. C'était elle. Elle qu'il avait atteint en faisant couler son pouvoir destructeur comme un poison dans les veines de la créature. Il avait aussi compris, à son gran damn que le plus jeune était le fils de la dragonne. Ils avaient l'esprit de famille. Cela rendait son meurtre encore plus difficile à porter pour ses épaules pourtant déjà fortes. Le paysage changea. Les trois dragons avaient disparus. N'en étaient que deux. Un blanc et un gris. Ils ne les avait jamais vus. Ils volaient. Le blanc partait vers l'avant. Il accélérait. Le gris suivait et ne perdait pas un pouce de terrain. Pendant un instant l'image disparut. Les flammes la remplacèrent. Tout brûlait. Une plaine entière. Il entendait des cris lointains. Des cris de souffrance. Puis l'image revint. Les deux dragons volaient très haut. Il était à leur hauteur. Il voyait un aigle qui planait au dessus d'un bosquet en cherchant une proie. Les dragons continuaient leur avancée, imperturbables. Le temps leur était étranger. Une nouvelle fois l'image se modifia. Un elfe apparut. Un chasseur. Il écartait des branches d'arbre. Il se retourna pour verifier qu'aucun animal ne le suivait. Eragon. Bransur venait de le reconaitre. Et la vision revint aux dragons. Ils avaient incliné leur vol et descendaient à présent. Ils passèrent le couvert nuageux et ils purent apercevoir une étendue verte. La descente continua. Bransur comprit que la verdure constituait une forêt. En s'approchant il fut pris de surprise. La forêt, il la connaisait. C'était la Forêt Gardienne! La demeure des elfes!
Il se reveilla en sursaut. La nuit était assez avancée. Mais il avait pris une decision. Il partirait à la recherche de deux dragons. Il les aiderait ou il périrait. Ces dragons devaient mettre fin à cette fichue guerre. Prendre cette résolution lui avait pris plus d'énergie qu'il ne le croyait. Il se rendormit sans toucher à ses blessures. Il vivait de nouveau. La dragonne rouge s'était trompé. | |
| | | Oromiss Joueur de référence
Nombre de messages : 850 Age : 29 Date d'inscription : 19/04/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Oromiss Age: 159 Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Lun 15 Oct - 22:24 | |
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| | | Pandoin Banni du forum temporairement
Nombre de messages : 553 Age : 31 Localisation : même moi je sais pas je suis perdu... Date d'inscription : 27/05/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Arogon Age: 186 Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Lun 15 Oct - 22:50 | |
| c tres bien!! moi j'ai des idées mais j'ai pas le temps de tout notter...et puis en plus moi et l'orthographe... | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 16 Oct - 19:21 | |
| merci à vous deux... sinon pour être honnête, pandoin, je suis sur que ma fic est cousue de faute d'orthographe. c'est dû au fait que je tappe mon texte... je tappe sans regarder le clavier et l'écran me fais vite mal aux yeux (j'ai de slunettes et en plus mes yeux fatiguent vite) donc je fais des fautes d'innatention monstre. Juste pour te prouver qu'écrire n'a pas comme frein l'rothographe. Faut juste avoir envie et surtout SE FAIRE PLAISIR | |
| | | Oromiss Joueur de référence
Nombre de messages : 850 Age : 29 Date d'inscription : 19/04/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Oromiss Age: 159 Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 16 Oct - 20:30 | |
| moi,c'est pareil pour mes poèmes,je les écrits sans faire attention au fautes,et surtout pas pour plaire,c'est pour le plaisir (moi,aussi,je vais essayez de me lancez dans les fic^^)
sinon,encore une fois: RESPECT!!! | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 16 Oct - 20:39 | |
| bof c pas extrèmement bien écrit, y a bien mieux. mais j'iame bien ce que je fais | |
| | | Oromiss Joueur de référence
Nombre de messages : 850 Age : 29 Date d'inscription : 19/04/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Oromiss Age: 159 Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 16 Oct - 20:48 | |
| quand même,^^,dit tout de même pas que c'est nul^^ | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 16 Oct - 21:24 | |
| non c pas nul puisque ça me plait lol... mais c pas géant quoi... je suis quu'n débutant | |
| | | joris Joueur de référence
Nombre de messages : 847 Age : 30 Localisation : assassine pour des couronnes... Date d'inscription : 24/03/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Dusaral Age: 19 Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mer 17 Oct - 16:12 | |
| Quel modestie eragon,si seulement je pouvais faire les 3 quarts de ce que tu as accomplis aces ceci | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mer 17 Oct - 16:43 | |
| heu c très peu ce que je fais... 3 page de world (police times 12 interligne simple) c très peu... mais bon c long à écrire lol | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mer 21 Nov - 22:50 | |
| Quel chemin prendre quand notre but est la vie? Celui du coeur? Celui de la raison? Celui des autres? Quel est alors notre destin? Le choix est à faire. Cependant on ne connait pas toutes des possibilités au premier coup d'oeuil. Personne ne le sait. Pas même les dragons. Un jour nous avons résolu, un jour nous doutons, à la fin nous nous arrêtons. Il faut réfléchir. Il faut tout vérifier. S'est-on trompé? Mais c'est là que le destin s'enfuie. C'est là que nous sommes enfin libre. Mais c'est aussi là que se trouve notre malheur car plus nous nous arrêtons longtemps, plus notre volonté s'affaiblit et plus le départ est difficile. Qui laissons nous derrière, nous le savons... Père mère, amis, amours. La maison est petite derière nous. Le ciel est alors large. Trop large. Nous ne savons pas ce qu'il y a devant nous. L'avenir est incertains, même pour ceux qui font tout pour maîtriser leur avenir. Que faire alors? Continuer seul? À deux? A vingt? Simplement rencontrer. La connaissance et le savoir, toute la sagesse vantée par les anciens ne sont que dans ces rencontres. Des rencontres qui amènent à l'amitié, à l'indifférence, à l'amour ou à la haine. Ces sentiments nous forgent. Cependant, aller vers l'inconnu n'est jamais facile. Il est tellement plus simple de rester dans un doux foyer que de partir et loger dans une grotte lugubre. Tellement plus idéal de travailler un peu pour pouvoir se nourrir que de vaquer des heures dans une forêt où le gibier est traqué par d'autre prédateurs. Tellement plus vivable de parler avec les personnes qui ont grandi avec nous qu'à celles dont la vie est différente de la notre en tout point. Pourtant ce sont ces dernières personnes qui nous aident le plus. Leur point de vue sur nous est neuf. Seuls la discution, le partage lui permettent de trouver ce qu'il ressent pour vous. Ce point de cue neuf, le fait qu'il ne vous connaisse pas intimement, et votre volonté de parler l'amène à être franc et à vous donner un avis véridique sur vous. Et vous pouvez enfin prendre sur vous et vous améliorer. Vous découvrez d'autres philosophies. Votre connaissance grandit. Le savoir apparaît. Une nouvelle fois, des questions apparaissent. Trois questions sont à retenir. Que sais-je? En quoi crois-je? Qui m'aime? Nous nous souvenons de notre enfance, le chemin passé nous parait encore plus clair. Nous regrettons de tout avoir dû laisser. Mais au combien nous sommes heureux de vivre ! Quel chemin prendre? Le doute est le pire ennemi de la magie. La certitude celle de la raison. Chaque sentiment a son evvers mais pourtant que ferions nous sans eux? Quel chemin prendrions nous? Ceux que nous indiquent les autres. Ceux de la dévotion inutile. Ceux que seuls les prêtres sont sensés se tracer. Ceux de la guerre aveugle. Ceux que seul le pouvoir trace. Le pouvoir, amant de la politique...
Il haissait vraiment cette forêt. La grande plaine de l'ancien continent lui donnait une plus grande liberté de mouvement mais en plus ses chemins menaient à une cité, à une maison, à un puits. Ici le chemin le plus long qu'il n'ait empreinté l'a mené à une caverne où logeait un ours. Il n'en avait fallut qu'à son agilité et à sa connaissance de la nature et de l'ancien langage pour s'en tirer sauf. Laisant sur son bras une énorme griffure, signature d'un ours furieux de n'avoir pas trouvé une ruche à fouiller depuis un bon moment. En plus l'automne avait donné là jaunisse aux arbres qui se débarassaient, si vite qu'ils le pouvaient de leurs feuilles atteintes. Ces feuilles consistaient la litière, et comme la moitié étaient sèche depuis un bon moment, les pas de Bransur résonnaient dans toute l'étendue infinie de troncs qui faisaient caisse de résonnance. Et les fourmis ! Les fourmis ! Elles avaient choisi cette saison exécrable pour sortir de sur nid et partir à la recherche de nouriture en prévision de l'hiver. Elles grouillaient sous ses pieds... Le monde s'acharnait sur lui ! Et la nuit tombait. Elle tombait toujours de plus en plus tôt. L'automne était vraiment une saison détestable ! Il devait se déplacer vite. Et son refus de chasser le rendait de chaque jour de plus en plus faible. Il s'était débarassé de toutes ses flèches, cependant il avait gardé son arc. Cet arc représentait trop pour lui. Son père le lui avait fabriqué pour sa première chasse. Il l'avait lui même amélioré et adapté lorsqu'il avait grandi. Ses premiers sorts avaient permis de rendre incassable la corde. Il avait permis à la corde de conserver un degré d'humidité constant est qui permettait l'utilisation optimale de la corde. Il avait ensuite chanté une nuit entière pour augmenter la légèreté de l'arc. Il avait donné la solidité du bambou à l'if. Il en avait eu l'idée car il voulait garder l'arc tout en l'adaptant à sa propre taille, croissante. Il avait donc transféré la matière se situant à l'interrieur de la branche vers la poupée. Il avait embelli la poignée. Et l'arc, creu désormais était à la fois léger et solide. Indestructible grâce à la magie. Aujourd'hui il gisait, inutile sur son épaule, en bandouillère. Une vieille habitude l'avait fait débander, et, pour ne pas perdre la corde il avait rebandé à l'envers. Il gardait aussi son coutelas qui lui servait à écarter les herbes haute ou, il n'y a pas si longtemps que cela à achever ses proies... Les larmes ne coulaient plus désormais, mais il ne savait pas où aller. Dans son rêve il avait vu l'orée de la forêt, mais celle-ci s'étendait sur des lieux de long. Et combien de villes elfiques s'étaient érigées au bord de la source inépuisable de nouriture. Il ne désirait en aucun cas rencontrer un elfe. Il ne supproterait pas de porter en face d'un des siens le fardeau que Sersle lui avait mis sur le dos. Mais pour l'instant, ironiquement il préférait trouver le chemin d'une de ces villes plutôt que ses chemins qui se terminent dans les ronces...
Alors que le jour déclinait, il s'assit sur une souche déchiquetée. Il eut un sourire triste en voyant la profondeur des traces de griffes. Seule une race pouvait abriter l'artise qui avait dessiné ces preuves de rage. Un dragon. Sûrement avait-il attaqué une ville elfique. Sûrement avait-il été repoussé par ses habitants. La rancoeur revint en lui. Qui avait-eu tord ? Les chasseurs elfes ou les dragons enragés? Il n'en avait aucune idée. La question l'aurait tracassé plus longtemps si le sommeil ne l'avait emporté...
Il plaqua instinctivement ses mains devant ses yeux pour faire un bouclier. Les flammes le traversèrent mais il ne sentit aucune chaleur et encore moins la vie le quitter. Il se redressa. Seuls ceux qui étaient derrière lui avaient été touchés. La peur s'empara de lui. Il essaya de fuire. Il commençait à avoir l'habitude. Mais rien n'y faisait, il était bloqué. La forêt le perdait et le ramenait au coeur de la bataille. Il jeta un regard circulaire aux alentours. Il dénombra dix dragons aux prises avec une centaine d'elfes. Cependant, même à dix contre un les elfes avaient du mal à prendre l'avantage. Et si un groupe venait à bout d'une des créatures, ses membres étainet cloués sur place par la stupeur et les blessures plus ou moins profondes mais toujours plus nombreuses. Dans l'enfer des flammes, on entendaient des cris d'agonies et des visions d'elfes démembrés, défigurés, inertes ou se tordant de douleur avaient fait s'agenouillir Bransur de tristesse. Il perdait son peuple. Il voyait disparaitre aussi une des plus anciennes races de la magie. Oui. Personne ne gagnerait la guerre. Des mots lui vinrent à l'esprit... Du Fyrn Skulblakas. Plus tard, une autre race traduirait cela par “guerre des dragons”... | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mer 21 Nov - 22:52 | |
| Il sortit de sa transe. La sueur perlait sur son front. Ses yeux étaient gonflés. Il pleurait...
Il savait ce qu'il avait abandonné, mais il avait compris ce qui arriverait. Maintenant il était tiraillé. On ne pouvait plus rien faire. Allait-il continuer sa quête et oublier les elfes? Allait-il retourner chez lui et murmurer un dernier adieu à ses parents et à Eragon, son meilleur ami? Il n'en savait rien.
Une autre idée lui effleura l'esprit, vite refoulée par la logique qui restait en lui. Puisque tout était perdu, pourquoi ne pas revenir dans son pays natal? La réponse lui vint, froide de logique. Le pays était trop loin et de toute façon il n'y avait plus rien là bas. Seulement, son avenir était incertain et il pouvait aussi ne rien y trouver. Le chemin à suivre lui paraissait vraiment sombre. Alors que la certitude de trouver ces deux dragon et de les aider lui était venu de suite. Il était parti. Il était fort. Il était... Maintenant plus rien n'était sûr. Tout le retenait. Le chagrin. La peur. Et cette fichue forêt ! La dernière phrase fut plus qu'une pensée car il la cria, des sanglots encore présents dans sa voix. Seule une chouette lui répondit. Le hululement était aussi sinistre que les autres soirs, mais cette fois ci, Bransur y fut tellement sensible qu'une nouvelle vague de larmes et de mélancolie le submergea. Le monde entier s'était ligué contre lui. Il se leva. Ou du moins, il essaya. Ayant arrêté sa marche depuis des heures, ses muscles, pas encore assez reposés, lachèrent dès qu'il fut debout. Il tomba lourdement, mais ne put s'embêcher d'essayer de faire le moins de bruit possible. Il était un elfe et il respectait les animaux nocturnes qui chassaient à profit du noir et du silence... Il bougea fébrilement pour essayer de s'improviser une couverture. Il ne pouvait pas bouger. Il dormirait, même si cela ne le reposait pas, il aurait sûrement les idées plus claires à l'aube, après un peu de sommeil. Mais la nuit n'avait pas l'air de cet avis. Les loups hurlaient. Les hiboux chassaient. Quelques chats sauvages partaient à la recherche de terriers de petits rongeur grâce à leur vision nocturne. Et ce petit monde était l'auteur d'une cacophonie épiée par le silence de la lune, déjà haute dans le ciel automnal. Cela énerva pendant un moment Bransur, qui finit par s'y habituer. Seulement, pour lui la cacophonie ambiante avait été relayée par le désordre horripilant de ses pensées. Il se souvenait s'être à maintes reprises plaint des tracas, qui la nuits nous donnnent des isomnies. Mais là, il n'y avait pas un problème qui se démarquait. Les questions ne lui venaient même plus, La forêt de son esprit avait laissé la végétation sauvage que sont les pensées s'entrermêler et devenir un dédale inextricable de buissons et de plantes hautes. Ici, les buissons étaient ses souvenir, les plantes ses espoirs. Sa machette -sa volonté- ne pouvait bénificier de la moindre amplitude afin de couper le moindre brin. Il était coincé, et la gardienne ne l'aidait pas. La havre de paix des elfes lui ajoutait au contraire des ennuis. Avant que son corps n'en puisse plus de rester éveillé, une seule et unique question lui vint à l'esprit. Son peuple le considérait-il comme un traître et l'accepterait-il encore?
Le noir et l'absence de tout autre énergie lui permirent de brûler tout entière la forêt. Le sommeil s'était emparé de lui, et dans un élant de générosité, lui avait enlevé tout possibilité de faire des rêves ce soir.
Une respiration calme et douce se fit entendre dans la nuit sombre. Bransur était serein. Il dormait...
“Doucement, aucun geste brusque. Ou la mort t'accueillera.”
Il tremblait de partout. Que se passait-il? Il avait dormi. Il avait trop dormi. Le soleil était déjà haut. Maintenant il se réveillait et un trait froid barrait son cou. Une main imobilisait son bras droit, et il avait été forcé de s'asseoir sur le gauche. Il était inoffensif pour quiquonque. Il était en mauvaise posture et il enrageait. Il voulait se débattre. Mais d'autre mots, sussurés, remplis de haines l'arrêtèrent.
“La vie des autres t'importe peut-être peu, mais je suis sûr que ta peau a de la valeur à tes yeux.”
Il ne comprenait plus. La vie des autres lui importait énormément. C'était d'ailleurs pour ne plus voir de morts inutiles qu'il était parti. Il essaya de remettre de l'ordre dans ses esprits. Il nota, certes cela était superflu alors que la mort le menaçait, que c'était une elfe qui lui parlait. Et même son instinct de survi ne parvint pas à enlever la gêne qui le prenait dès qu'il discutait avec une femme. Plutôt que de hurler qu'il n'avait rien fait, que de négocier, que de calmer ; il balbutia :
- Je... Je... Qui êtes vous?
-Peut importe qui je suis, répliqua la voix de plus en plus fiéleuse, moi je sais qui tu es. Je sais aussi ce que tu as fait. Et tu vas payer pour cela, crois-moi.
-Rien fait..., protesta-t-il d'une voix faible et craintive, Je n'ai rien fait.
-Pauvre de lui, ironisa la voix, il n'a rien fait et la méchante elfe veut le tuer. Biensur, pour toi, tuer quelqu'un n'est rien, attaqua la voix, de plus en plus orageuse.
Cette fois-ci Bransur oublia totalement le pognard, la main qui le tenait fermement, le soufle chaud qui agressait sa nuque. L'elfe le pensait meurtrier. La première solution qui lui vint et qu'elle était tombée en adoration devant les dragons, et qu'elle lui en voulait d'avoir tué avec sa magie la dragonne rouge. “Ce n'est que ça” s'était-il dit. Mais la logique, et la menace de mort qui planait lui donnèrent une réponse qui l'effraya encore plus. Elle croyait que, lui, Bransur, avait tué un elfe ! Il en était sûr et il ne comprenait pas. Pourquoi lui? Il n'avait jamais pensé à ce genre de chose...
-Je n'ai tué personne. Mon... Mon seul m.... meurtre est celui d'un d...d...dragon...
-Tu as la mémoire courte traitre. Tu as tué mon père ! Tu étais leur meilleur magicien. Tu as déserté avant que cela soit finni et mon père était sans protection, aucune. Un dragon l'a tué.
Une goutte d'eau vint s'écraser sur l'épaule de Bransur. Il devina que c'était une larme. Il ne répondit pas. Car le couteau avait mordu. Des perles vermeilles poussaient le long de la lame comme il en pousse au coeur des huitres. Il se figea. Un peu plus loin c'était une artère. Là c'était mortelle.
-Lorsque... Je suis parti. Il n'y avait eu qu'un seul mort... Plusieurs avait été blessés. Mais la bataille était terminée. Les trois dragons ne devaient plus se relever. J'ai moi même achevé un des trois avec un sort. Je suis parti pour ne plus avoir à le refaire. Vous me faites mal.
-Je ne te crois pas ! Elle siminua la pression sur le cou de bransur qui put se relacher un peu. Tu as tué mon père. Tu mourras pour cela ! Tu n'es qu'un traitre. Un lâche. | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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| Sujet: Re: fic Mer 21 Nov - 22:53 | |
| Elle avait hurlé ces derniers mots. Qui montèrent haut dans le ciel. Une immense créature les entendit sans comprendre le sens de ce cri. Les membres de sa races ne s'embêtaient pas de modifer la forme de leur lèvres et la position de leur langue pour communiquer. Cependant il sut de suite qui venait de crier. Un bipède. Une femelle. Il desciendit en piqué. Sa trajectoire était casiment verticale. Il prenait de plus en plus de vitesse. Le sol se rapprochait de plus en plus. Il avait repéré ses proies. Elles ne survivraient pas. Sa fureur croissait aussi. Si bien qu'aveuglé par tant de certitude, il ne remarqua pas la buse qui, en vol bas n'avait pas senti le danger arriver. Ils se heurtèrent. Cela n'eut aucun effet sur la vitesse ou la trajectoire du dragon, mais la buse cria. Le cri strident d'une mort rapide qui retentit sur une lieu à la ronde au moins. Les proies l'entendirent. Elles tentèrent l'esquive. Le dragon ne changea pas de tactique pour autant. Il avait la capacité de percer l'air comme le faucon mais avec un poids plus grand. Il tombait à une vitesse halucinante. Alors qu'il allait toucher les premières cimes éparses, il pivota et déploya les ailes. Jamais un objet n'avait été plus résistant à l'air. La chute était stoppée. Les bipèdes allaient mourir. Malgré l'étroitesse des lieus, le dragon put frapper d'un ample coup de patte. Cela fut sans danger pour les petites proies qui avaient prévus le coup. Cependant la femelle qui avait hurlé s'était cognée. Il se focalisa sur elle. Mais l'inatendu se produisit. Le second bipède s'était levé. Il avait armé son drôle d'outil. Un projectil était parti. Il avait atteint la pupille, du dragon ébène. Celui-ci avait hurlé et s'était retourné vers la proie valide et tant insultante. Celle-ci avait profité de sa taille pour se cacher dans les frondaisons. La fureur fut rage. Il hurla. Il cracha du feu. Il atterit. Il se donna l'espace necessaire en abattant des arbres. Puis ce qu'il voulait arriva. La proie sortit de sa cachette. Elle se reculait doucement. Dans la nature cela signifie que le prédateur a gagné. La proie ne peut plus avancer. Mais d'habitude les proies se dépendent avec de cornes, des griffes, des queues. Le dragon avait oublié que ces bipèdes utilisaient la magie... Ou alors ne le savait-il pas? Le projectile que la proie avait armé prit une teinte verte. Il partit de l'outil, en direction du cou du dragon... Qui réussit à esquiver. Cependant le bipède s'écroula. Il avait gagné. Il en était sûr. Mais la raison de l'évanoïssement de sa proie était autre. Un craquement se fit entendre. Un autre plus sinistre. Puis un grand fracas. La flêche avait atteint le dernier arbre du bosquet et la magie qui la tenait avait brisé le tronc. Qui était tombé sur le dragon dont la victoire n'était plus aussi certaine. Mais dont l'angle que formait la tête avec la nuque prouvait que la colonne vertébrale avait été brisée. Le dragon était mort. Son assassin était le plus banal des arbres...
Il se releva, titubant. Le soleil avait décliné, le zénith était loin. La magie l'avait épuisé. Il ne pourait pas profiter de ses aptitudes à outrance avant longtemps. En plus rien ne lui promettait un repos prochain, pourtant bien mérité. Il chercha un endroit où s'appuyer avant de rtrouver une marche sûre, mais le dragon avait tout détruit. Il chercha alors son sac de provision, il n'était pas capable de partir en quête de fruits comestible, il en aurait besoin. Sa vue se troubla. Il dut se rasseoir. Le vertige passé, il scruta les environs. Il ne trouva pas l'objet qu'il désirait, cependant, il se rendit compte que non loin de l'imposante masse du dragon, se trouvait, étendu et inconscient le corps de l'elfe qui l'avait agressé au départ. Il se releva doucement puis, un pas après l'autre il se dirigea vers elle. Après un effort considérable pour se remettre d'aplomb, il arriva assez près de la jeune elfe pour comprendre, à son grand soulagement, qu'elle était encore en vie. Sa poitrine se levait faiblement puis se baissait. Elle ne saignait plus. Il comprit ce qu'il se passait tout de suite. Afin de rester en vie, elle avait dû arrêter l'hémoragie avec sa magie, mais manquant de force pour faire se rapprocher les chaires, elle s'était endormi afin de reposer son corps et de se consacrer uniquement à la guérison, bien que ce fut passivement. Bransur la dévisagea. Elle était blonde. Les différentes nuances jouaient avec le soleil et donnaient de magnifiques reflets dans les quelques mèches plus foncées. Les portant à mi hauteur, ses cheveux se rejoignaient en une demie queue parfaitement démêlée malgré la bataille qui avait eu lieu quelques heures plus tôt. La peau de son visage était légèrement hâlée et ne comportait aucune cicatrice a contrario de ses bras. Le front était dégagé, et aucune ride ne venait ternir sa perfection. Les joues n'étaient ni rondes ni creuses, la machoire, d'un oval dessiné par un grand artiste. Le nez était fin, placé adéquatement sur la figure, mais la colère le pinçait encore. Les lèvres étaient pulpeuses sans être provoquantes, le sourir gardait les marques de la haine et de la peur. Tout cela était tenu par un cou droit, fier et dégagé par une tunique de chasse légère mais qui couvrait tout le corps. Cette même tunique était déchirée en multiples endroits où des taches rouge la maculaient. Bransur chercha quelques tissus ou autre couverture autour de lui et trouva, non loin de là son sac. Il sortit une couverture de laine qu'il plia et glissa lentement en dessous de la nuque de l'elfe. Il plaça les bras le long du corps. Puis il chercha quelques plantes médicinales. Les trouvant, il prépara un cataplasme dont il recouvrit les blessures. A la jambe, il fit un emplâtre et confectionna une atelle pour un bras cassé. Il alluma un feu afin de faire cuir quelques végétaux. La chaleur douce dégagée par les flammes lui fit du bien. Un coup d'oeuil à sa patiente lui assura que cela la revigorait aussi. Sa respiration s'accelérait. Elle allait se réveiller dans les jours à venir. Cela rassura Bransur. Devant ce soulagement, ce dernier rit. Il y a quelques heures, elle voulait le tuer, et lui ne cherchait qu'à améliorer sa santé. Il supposa que les ennuis des dernier jours et la solitude l'avaient poussé vers la jeune elfe qui regrettait comme lui la mort. La mort d'un proche. Celle d'un rêve. Ou celle de l'insouciance. Cependant, il avait tout de même pris ses précotions. Il était sensible mais pas fou. Elle était persuadé qu'il était l'assassin de son père et il ne valait mieux pas lui laisser par exemple une arme à porter. Son corps n'en pouvait plus. La magie réclamait son dû. Il allait s'endormir. Il eut juste la force de changer les pansements de la blessée. Il dormit. Cette fois-ci le someil fut réellement réparateur bien qu'il fut réveillé, tôt le matin par une caresse désagréable sur sa joue. Des mouches vollaient autour d'eux et l'une d'elle s'était posée sur lui. Il chassa celles qui avaient choisi son agresseuse et ne mit pas longtemps à trouver la cause de ce rassemblement. Maintenant qu'il était mort, le dragon n'avait plus le prestige de l'intouchable. Les mouches pouvaient manger à satiété et pondre des oeufs en grand nombre, certains endroits étant moins pourvus d'écailles. Il rassembla ses affaires chassant de revers de la main les insectes qui pululaient. Avec le bois abattu par le dragon il put aisément confectionner une civière dans laquelle il chargea l'elfe. Le zenith approchait quand il eut fini ses travaux. Il mangerait puis il partirait. Il espérait juste que la blessée serait bientôt capable de marcher car il ne pourrait pas longtemps la tirer ainsi dans un chemin incertain. A maudire les blessures de l'elfe, il remarqua qu'il n'avait rien eu lui. Il devait réfléchir à cela, mais ce serait plus tard. Pour l'instant il devait être attentif et surtout caché. Il trouva une caverne, il vérifia qu'elle n'était pas déjà habitée en cherchant des extréments, des paillasses improvisées et autres traces de vie animale. Il avait peut-être résisté à un dragon mais il ne se sentait pas capable de combattre un ours, pas maintenant dans tous les cas. Il disposa la blessée dans un coin ombragée afin qu'elle ne fût pas la première proie des prédateurs comme les loups, elle était vunérable, elle aurait fait un bon repas. Il alluma un feu pour qu'elle n'ait pas froid. Mais il plaça le foyer de manière à ce qu'elle profite de la chaleur mais aussi de manière à garder le cône d'ombre protecteur. Il l'abreuva, la nourrit. Ses efforts furent récompensés par une respiration qui s'accelérait celle de quelques mouvement faible déclanchés par les rêves. Après avoir mangé à son tour, il s'assit pour méditer. Cependant la fatigue l'emporta, et, incapable de réfléchir convenablement, il mit juste une grosse buche dans le feu et s'endormit sous les crépitements de bois sec.
Les bateaux accostaient. Des gens descendaient. Il savait que c'était les elfes. Le débarquement avait déjà eu lieu. Pourquoi était-il revenu dans ce passé ? D'instinct, il voulu se diriger vers le navire qui l'amenait avec ses parents et des dizaines d'autres elfes. Cela faisait longtemps, certes mais il se souvenait de ce jour comme si c'était la veille. Cette fois-ci son rêve était clair, aucune image n'était brouillée. C'était une chose de gagnée. Mais d'habitude ses transe, car c'en était une, il le savait, le menait dans le futur, ou du moins un possible futur. Il s'avança, mais au bout d'un moement, sans l'avoir voulu, il s'arrêta net. Plus il voulait avancer pour rejoindre ses parents et le reflet de son passé, plus le sol semblaitl le maintenir sur place. Puis, d'un coup ses jambes bougèrent, il avança. Ce ne fut pas pour autant qu'il avait retrouvé le contrôle de son corps. En effet, il se dirigeait dans un endroit complètement opposé à sa destination d'origine. La plage était comme dans son souvenir. Le sable était toujours aussi chaud. Les bateaux étaient toujours aussi bien construits et la mer toujours aussi merveilleuse. Alors qu'il était au milieu de l'étendue sablonneuse, il arrêta de résister à l'attirance qui guider son corps contre son grès. Il s'avançait, simple marionnette du rêve. Il pensa aux gens qui ne vivaient que leurs espoirs dans leurs rêves. L'ironie le frappa. Ces personnes donneraient n'importe quoi pour connaitre l'avenir ou du moins la partie qu'ils devraient modifier. Bransur, lui aurait préféré ne plus être trainé dans ces transes qui lui pompaient énormément d'énergie. Il le savait, son corps le ferait sortir de la transe dès que l'energie atteindrait un seuil critique, mais que verrait-il avant que cela ne se passe? Il progressait, le sable léger n'empêchant pas son pas souple. Puis il s'arrêta devant une embarquation dont descendaient des dizaines d'elfes. Il fit un quart de tour, sans savoir pourquoi. Et il vit. Une famille comme tant d'autres s'était réunie et les parents rassuraient l'enfant. Il avait vécu cela. Pourtant l'enfant n'était pas lui. Non seulement car ce n'était pas ses parents mais surtout car on pouvait déjà deviner sous les habits des formes typiquement féminines. Cette fois-ci la curiosité l'obligea à s'approcher de la famille. La fille avait dans les onze années. Aujourd'hui elle devait donc avoir son âge ou presque. La mère s'était accroupie et lui parlait. Gentiment, doucement. On le voyait à son sourir et aux traits détendus de son visage. Pourtant Bransur savait par expérience qu'à ce moment là, aucun elfe n'avait été détendu. Mais la mère continuait à rassurer sa jeune enfant. Elle la caressait. Elle l'embrassait. Elle séchait ses larmes. Et la fille avait les même cheveux que sa mère. Bonds, avec de magnifiques nuances. Il eut une brêve pensée pour sa blessée... Pour l'instant le père tournait le dos, il discutait, il voulait sûrement récupérer certaines denrées. La mère se releva et prit sa fille par la main. Elles se dirigèrent vers des chevaux dont le bateau avait accosté en dernier. Elles se rendirent auprès de trois montures sans hésiter sur lesquelles choisir. Elles se mirent à l'écart et attendirent le père. Une nouvelle fois la fille s'agitait et des larmes coulaient. La mère la serra contre elle. La fille arrêta de sanglotter. La mère pivota d'un quart de tour et leva le bras pour faire un signe. Le père revenait, il les cherchait. Puis sa silhouette se dirigea vers Bransur. Plus l'elfe approchait, plus le coeur de Bransur battait vite. Il n'en croyait pas ses yeux. C'était impossible. C'était une hallucination. Ma la vision restait la même et plus le père était proche, plus Bransur voyait des détails qui lui étaient familiés. Il baissa la tête. Se masca les yeux. Mais rien ne changeait. L'homme qu'il voyait restait le même. Il savait pourquoi le passé plutôt que le futur désormais. Les morts n'ont pas de futur en ce monde. L'elfe de la vision était celui qui était mort lors de la bataille avec les dragons. Le père de la blessée...
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| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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| Sujet: Re: fic Mer 21 Nov - 22:54 | |
| Il se redressa rapidement. Sa respiration était saccadée. Il sentait ses yeux exorbités. Il était trempé. Le feu brûlait toujours et sa chaleur était insoutenable pour Bransur. Il était tiré. Son teint était maladif. Sa vue était floue. Il resta ainsi, assis, appuyé sur la main droite pendant quelques minutes, le temps de reprendre ses esprits et son calme.Puis il se leva. Il se savait trop énervé pour espérer se rendormir. Cette fois-ci le choc émotionnel avait été trop important. Il avait quitté la transe avant d'avoir épuisé ses ressources énergétiques. Lorsque sa vitesse respiratoire fut redevenue normale, il se leva et inspecta les pansements de sa patiente. Il changea l'emplatre. Il vérifia pour la énième fois ses signes vitaux. Il remarqua que plusieurs plaies étaient sicatrisées. Il s'en rassura. Pour qu'elle réponde à toutes les questions qu'il se posait, il fallait qu'elle se réveille. Cependant avant qu'elle ne se reveille il faudrait que son corps soit en état de fonctionner. Le pire de tout c'est qu'il ne savait pas si d'autres os avaient été cassés ! Les bleus étaient si nombreux qu'il était impossible d'identifier une fracture grâce à l'émataume qui l'entoure. Ces mêmes bleus avaient pour effet de rendre impossible une identification par palpage car les boules de sang sec qui les formaient étaient si dures que Bransur ne pouvait pas localiser précisément l'os qui se situait en dessous. La respiration calme et facile de la blessée présageait l'absence de fractures des côtes. Cependant Bransur ne désirait pas parier sa vie dessus. Son état était-il stable, et donc la guérison ariverait rapidement ou était-il si incertain que son corps pouvait être en train de se déteriorer de l'interieur? En plus la simple lueur du feu était trop faible pour éclairer Bransur convenablement. Il ne savait plus que faire sinon espérer.
Il veilla durant le reste de la nuit. Il prépara un déjeuné végétarien et mangea. Il fit manger sa patiente. Et il attendit. Ici il ne courrait aucun risque et il devait reposer ses muscles. Et puis il ne devait pas la déplacer tant qu'elle ne serait pas remise. Il médita. Il se rappela toutes les leçons de magie qu'il avait reçu. Il se rappela toute la conaissance acquise au fil des années. Tout lui revenait ne mémoire, de la manière de bander un arc jusqu'à l'étude de la magie. Des souvenir fusèrent. Des voix lui récitèrent les paroles de sagesses citées il y a bien longtemps. Certaines de ces voix lui étaient tellement familières que des larmes coulèrent. Son père, sa mère, ses oncles, son premier maître, toutes les personnes qui lui avaient donné la vie et la liberté. Qui lui avaient donné la force de faire des choix. L'un d'entre eux avait été de sauver la jeune elfe. Il se rendait compte maintenant que cela avait été une chose aussi difficile qu'apparament bénéfique. Il allait sauver une vie, il en était fier. Mais aussi elle lui enlèverait la sollitude qui lui été promise dans son voyage. Penser à quelqu'un d'autre que lui avait fait un bien fou à Bransur. Cela avait donné, pour un moment un sens à sa vie. En effet lutter pour la survie d'un autre et plus encourageant que de lutter pour sa propre peau. En plus, bien qu'ayant évité de regarder toute partie de son intimité, plus il regardait la jeune elfe, plus il la trouvait belle et attirante. Surtout il comprenait mieux que personne la réaction qu'elle avait eu en apprenant la mort de son père. Au contraire il modissait les personnes qui avaient laissé entendre qu'il en était le cause.
L'habitude l'aurait obligé à partir explorer les alentours pour savoir où logeaient tous les prédateurs, cependant, avec une blessée à garder, la sagesse le contraignait à rester là immobile. Cela avait au moins l'avantage de lui laisser le temps de clarifier ses pensées. Ces derniers temps tout s'était embrouillé. Ses transes étaient venues troubler son sommeil si souvent que la nuit ne lui était rarement venue en aide. Le seul problème de cette immobilité, c'était que Bransur avait les nerfs à vif et qu'il se levait très -trop- souvent pour vérifier l'état de santé de l'orpheline. Et plus il allait la voir, plus il se répétait que si elle avait perdu son père, lui ne la perdrait pas. Même allongée on voyait chez elle la grâce et la légèreté. On sentait qu'elle avait été heureuse, un jour. Aujourd'hui, elle était importante... Pour Bransur. Il finit même par s'en vouloir de ne pas l'avoir défendue d'une meilleure manière face à la dragonne... Alors que la fin se faisait sentir, il leva la tête vers le soleil pour se rendre compte qu'il était à son zénith. Il s'attela donc à préparer le repas. D'abord pour lui puis pour la blessée. C'était logique. Il devait garder ses forces et donc passer en premier en tant que seul membre valide du groupe. Il était le seul à pouvoir se défendre, sa survie était donc prioritaire. Il mangea rapidement et sentit avec soulagement son estomac rempli. Il chercha son mortier et fit cuir une autre ration qu'il broierait par la suite car sa patiente de pouvait pas mâcher. Il plaça les légumes dans le bol et commença d'écraser les victuailles. Il fut stoppé par une voix faible qui annonça :
-J'ai faim
Bransur se retourna et fut vit avec étonnement que sa blessée s'était adossée au mur et réclamait la nourriture. Il la dévisagea. Ses yeux, désormais ouverts, illuminaient son visage d'une lueur d'intelligence sauvage. Il resta ébêté pendant quelques secondes devant cette beauté enfin éveillée. Puis, un sourcil froncé le rappelant à la réalité, il s'avança vers la jeune elfe et lui proposa les légumes pour qu'elle les dégustât. Il ne s'était plus souvenu qu'elle n'avait pas pris comme lui la décision de ne plusm anger de viande. Ainsi, elle lui lança, surprise :
-Tu n'es pas capable de chasser, chasseur? Les proies t'on échapées après que tu aies tué un elfe?
-Tu... Tu..., bégaya-t-il encore ému par le charme de la jeune orpheline, enfin, j'ai résolu de ne plus manger de viande après avoir tué le dragon. J'ai tué par deux fois le roi des prédateurs, je ne le méritait pas. Donc je me suis interdit la chasse. N'ayant plus de lait, je n'ai que des légumes à te proposer. Je suis désolé de ne rien avoir de plus.
-Tu as tué le dragon qui nous a attaqué? Pourquoi avoir fait cela pour moi et pas pour mon père?
-Je te l'ai dit, et je te l'affirme de nouveau, j'ai tué, par magie un des trois dragons. Je me suis enfui seulement une fois la bataille terminée, dès que j'ai pu avoir une pensée claire. Je n'ai pas tué ni permi la mort de ton père ! Les dragons étaient certes en position faible dans l'endroi où nous les avons attaqué, mais leur force nous dépassait. Ton père est mort au combat. Personne ne l'a trahit. Je te le jure !
-Tu n'es qu'un sale petit menteur. Regarde-toi tu es obligé de fuir et de te restreindre à la cueillette pour ne pas de faire prendre. Tu n'es qu'un traître à ton peuple ! Un meurtrier sans âme. Tu es la honte de ta famille !
-La honte de ma famille ! Tu as la langue facile à l'insulte !, répliqua-t-il pris d'une bouffée de rage, J'ai permis à plusieurs elfes de s'en sortir vivants en utilisant la magie. Je t'ai sauvé la vie quand tu étais en grand danger. Je t'ai nourrie, sougnée, protégée. Seulement, il y a des choses que tu dois comprendre voir apprendre. De une je n'ai trahi que ceux qui pensent que la guerre contre les dragons est la seule sollution. Et encore... Je n'ai pas prêté serment ! Revenir, demander pardon à des personnes qui méprisent mon geste, essayer de renouer avec mes amis, ça ce serait de la trahison. Et ce serait moi que je trahirais ! Nous avons suivi le même enseignement. Vis avec la nature, dans la nature, pour la nature et la nature vivra avec toi, dans toi et pour toi. Lorsque nous avons répondu au dragon nous n'avons pas fait cela pour vivre plus longtemps. Nous avons vangé des personnes qui étaient mortes. Nous avons tué pour rien. En quoi cela nous a-t-il profité? Aucun des vangeurs n'a même voulu savoir si certaines parties du corps des dragons étaient magiques. Personne n'a cherché à savoir si il y avait telle ou telle membrane qui permettait de soigner telle ou telle maladie. Non ! Nous avons laissé les corps en plan, nous avons laissé des carcasses mêmes pas abîmées aux mouches et aux charognards ! Tu n'as pas vécu la bataille contre des trois dragons. Tu as été assomé quand celui qui nous a attaqué tous les deux a été tué. Tu n'as pas vu l'étincelle d'intelligence s'éteindre lentement. Tu n'as pas vu la magie sortir de ces corps. Tu n'as pas vu la puissance de l'envol des créatures. Tu n'as même rien entendu ! Ton père n'a rien à reprocher à quelquonque elfe. Ce sont les dragons qui l'ont tué. Et cela est de la faute de ceux qui l'ont envoyé sur le frond.
Il était essouflé par cette tirade, qui était sûrment la plus longue qu'il eût fait jusqu'à présent. La jeune elfe ne répondit pas tout de suite. Avanlant ces paroles en même temps que le ragoût qu'elle avait fini par trouvé suffisant et agréable au goût. Ce n'était pas l'elfe qui avait tué son père. Il l'avait promis en ancien langage. Il ne pouvait donc pas mentir. Mais les autres elfes avaient dit le contraire. Et dans le même langage. Quelque chose clochait. Elle essaya de se souvenir des paroles funèbres qu'avaient été l'anonce de la mort de son père. “ton père est mort Sekhma. Bransur a trahi”.
Cela avait signifié pour elle que Bransur avait tué son père. Mais la promesse de l'accusé avait démenti ces conclusions. Elle analisa donc de nouveau l'annonce. La première parti était vrai et explicite. Mais la seconde... D'après les dires de Bransur sa trahison consistait en sa fuite après la bataille. Non en la mort de son père. Mais comment un soldat aussi expérimenté que son père pouvait-il avoir “t” tué par un dragon, aussi puissant fût-il? C'était en cette question que reposait tout de raisonnement de Sekhma. En effet, il avait été plus facile pour elle d'admettre que son père avait été tué par fourberie que dans un combat même contre un dragon. Maintenant, commençait une étape qui allait être difficile pour la jeune elfe. En effet, la vérité avait amené une perspective d'avenir autre que la vangeance. Son père était mort comme beaucoup de soldats mourraient. Elle, elle devait vivre sa vie. Le deuil débutait...
-je me passerait de viande cette fois-ci, tu as assez bien préparé ton ragoût... | |
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Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 25 Déc - 22:12 | |
| Volonté, possibilité, sentiment... Trois membres du cercle horrible de souffrance. Trois membres du cercle harmonieux de la réussite. Qui n'a pas de volonté ne peut réussir, mais qui a de la volonté ne peut sortir indemne sentimentalement des épreuves. Un jour un sage a affirmé que la volonté ouvrait les portes de la possibilité. Telle est la plus fausse des vérités, la plus vraie de inepsies... Certes, si nous ne voulons, nous nous empêchons de pouvoir, mais en voulant nous restreignons notre champ d'action à ce but unique de notre volonté. Tel est le dilemme de celui qui a une quête. Tel est la joie d'avoir un compagnon.
Ils mangèrent à satiété et ils discutèrent de l'attaque du dragon. Elle l'avait vu arriver et n'avait pu réagir, par la peur et par la culpabilité. Lui avait plongé, réflexe acquéri dans la bataille qui fut mortel au père de la jeune elfe. Bransur parla comme il le faisait lorsqu'il vivait dans la forêt, avec amis et parents, de chasse et d'eau fraîche. Sa langue s'était déliée. Il lança même des plaisanteries comme l'aurait fait Eragon. Eragon... Il fut frappé de réminiscence de ce temps inocent. Mais, encore heureux d'avoir soigné l'elfe intrépide, il en oublia de demander son prénom. La question même ne lui vint pas à l'esprit. Jusqu'au moment ou elle avait posé la question. La Question, qu'inconsciemment il avait cherché à éviter. La Question. Cette Question. La seul, qui après avoir vécu toute cette souffrance pouvait encore le faire pleurer. -Pourquoi nous attaquent-ils? Je sais qu'ils attaquent les nains de temps en temps pour assurer qu'ils sont présents et puissants. Mais nous? Depuis que nous étions arrivés en colons, certains avaient vus des dragons, il y avait eu des légendes, mais aucun ne nous avait attaqués. Maintenant, c'est la masse qui vient... Nous ripostons, certes, mais eux attaquent sans relache. Pourquoi? J'ai vu la puissance de ce dragon lorsqu'il a plongé. Elle était sauvage, certes, instinctive, certes, mais pas débile. Tout était réfléchi et malgré le danger d'un redressement si tardif que même l'aigle n'aurait osé le faire, on pouvait voir que chaque geste était maîtrisé comme nos forgerons maîtrisent le marteau... -Ils ont sûrement leurs raisons. Peut-être un de nos chasseur en aurait tué un... Mais qui sais? termina-t-il sur un haussement d'épaule. La question ne souffrait de réponse de la part de la jeune elfe, mais lui... Il savait. Il savait tellement de choses. Le savoir est parfois le pire des dons. -Malheureusement je ne le sais pas et je ne crois pas que quelqu'un ne le sache. Maintenant que je sais que tu n'as pas trahi, je suis perdue. Mon père est mort pour rien. Même pas pour défendre son peuple car deux dragons morts ne sont rien face au nombre d'individu de l'espèce. Leurs flammes nous tuent trop vite. Nous n'avons qu'une chance, c'est dans la forêt. Mais qui nous écouterait? Tu es considéré par certains comme un traître. Moi je suis vue comme une âme désireuse de vangeance. Chacun de nous deux est fou pour les autres. Je crois qu'en me sauvant tu te sois acheté une image négative. Tu ne retourneras pas parmi les tiens avant longtemps il me semble... soupira-t-elle -Nous avons tous les deux à maudire cette guerre qui commence pour des raisons aussi proches que différentes. J'ai pour ma part décidé de ne pas revenir parmi les elfes. J'aimerai arrêter cette guerre. Une vision, m'a peut être proposé un moyen, qui bien qu'encore incertain me permettrait d'avancer vers la paix. J'ai vu deux dragons, un dont les écailles prennent toute la game chromatique du gris. Les nuances en font une bauté que même notre peuple envierait. L'autre était puissant et volontaire, son vol le démarquait. La blancheur de ses écailles était pareille à la neige. Ils se dirigeait vers la forêt. -La forêt gardienne, continua-t-elle, voici un nom que je n'avais jamais compris. Existera-t-il un elfe pour le comprendre? Alors que nous devons nous battre contre les dragons elle nous offrent l'appuie stratégique du couvert des frondaisons et de l'impossibilité de mouvement pour nos adversaires. Mais en temps de paix? Qu'est-ce que la Gardienne? Celui qui résolvera cette énigme sera le plus puissant des elfes... -Cela me parait exagéré à première vue, mais je pense que c'est la vérité. Hum... Serais-tu prophète? Dans les grands récits, on parlera de... Il s'arrêta, se rendant compte de sa maladresse. Il ne connaissait pas son nom. Ils se parlaient, depuis près d'une heure désormais, comme de vieux amis, mais ils étaient encore étrangés l'un à l'autre. Il rougit, elle, le regarda d'un air surpris. Qu'avait-il à couper ses phrases? Attendait-il qu'elle les continue? -Je suis désolé, mais, je crois ne pas connaitre ton prénom. demanda-t-il d'une fois timide. -Sekhma. Elle avait prononcé ce nom avec une fiéreté immense. La voix était impérieuse. Le torse était bombé. Les muscles étaient saillants. Le dos était droit. La Vangence et la Liberté se trouvaient en cette elfe. Bien qu'elle fût encore désarmée, son nom provoqua, chez Bransur le réflexe de toucher la garde de son couteau. Il la fixa. Dans les yeux, nulle part aiileurs. Et il plongea dans les yeux à la couleur aussi nuancée que celle des vagues. Il y vit la malice et la curiosité, la joie et le rire, le malheur et le deuil, la haine. Le silence était fait. Le dialogue se faisait par le regard. Et, là où bransur avait la fatigue et la fierté de la guérison, elle avait la vivacité et le doute. Ils ne se quittèrent pas. L'auraient-ils pu? Chacun admirait l'autre par le courage dont il avait dû faire preuve pour endurer cette souffrance. Sekhma n'était peut être pas armée, ni en l'état d'avoir la position dominante, ce fut elle qui rompit le contact. -Le dernier qui a tenté de me dévisager si longtemps n'a pas pu, même par magie effacer l'émataume qui colorait sa joue. Quel est ton nom? -Bransur. Il avait était doux, simple, appaisant. Guérisseur. Elle resta immobile un instant, comme pour réfléchir et demanda : -J'ai besoin de me dégourdir les jambes, nous repèrerons peut-être des pistes dans la forêt qui nous indiqueraient le chemin. Viens chasseur de paix. Si le ton du surnom avait été ironique, son sourire en prouva le sérieux. Ainsi l'appèlerait-elle dans bien des épreuves. -Non, moi l'engourdissement est lassitude. Je dois me reposer. Je suis désolé. Ne t'éloigne pas trop s'il te plait, tes blessures ne sont pas cicatrisées entièrement. Je ne puis te soigner si tu es trop loin et qu'un ours te rouvre une plaie. -Oui mon vénéré maître, je ne désobéirais point à vos ordres ! plaisanta-t-elle. Sa voix prouvait à Bransur qu'elle n'avait pas été vexée comme il l'avait craint. Un bon point, elle avait de l'humour, il prit pour résolution de ne pas trop en faire non plus. Il vit la silhouette sortir de la caverne et sauter abilement dans la forêt. Lui, s'endormit comme une masse. | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 25 Déc - 22:12 | |
| Il ne s'inquiétait plus maintenant. Au contraire, il voulait savoir comment tout cela se passait pour qu'il pût enfin contrôler ses déplacements et ce qu'il allait voir. L'impuissance le rongeait. Mais, se dit-il, il n'aurait pas vu Sekhmet s'il avait pu contôler sa dernière vision. Mais qu'aurait-il vu aussi? Un dragon? Ce qui avait poussé, dans sa plus tendre enfance, Sersle à chasser les dragons? Il ne le savait pas. Mais il ne pourait le savoir s'il ne contrôlait pas un jour ses visions. Enfin, surtout, un malaise l'habitait encore. Il avait vu le passé. Il savait que bien des elfes s'étaient attelés à cette exploration du passé. Tous étaient morts. Les elfes avaient toujours voulu. Toujours. Car seul le passé était fini, certain, mémorial. Un jour, un magicien avait affirmé que le savoir se perdait à chaque seconde. S'il pouvait, ne serait-ce que voir en spectateur une infime partie du passé, certains secrets seraient levés, et peut-être les elfes guériraient plus vite, peut-être trouveraient-ils un moyen de conserver la fertilité de la terre pour l'éternité. Et surtout, but inavoué, ils pourraient connaître le Peuple Gris. Le brouillard se discipa, Bransur attendit encore un peu. La scène s'éclercit. Et il vit. Le futur le plus lointain jamais atteint. Le futur le plus cauchemardesque pour Bransur. Le futur qui allait se dérouler, bien des siècles après. Mais comment aurait-il pu le savoir? Le seul indice qui lui parut était bien insouscient par rapport à l'atrocité de cette guerre, qui resemblait étrangement au du fyrn skulblakas. Une silhouette se battait, épée en main contre un dragon. Elle évitait les flammes avec agilité et frappait avec violence. Bransur était trop loin pour savoir qui c'était. Ainsi, il eut, pendant un moment peur que ce fût Sekhma sur ce champ de bataille. Puis, la crainte changea. Il eut peur que ce fût lui même. On lui avait un jour dit que les trois plus eaux dons qu'on puisse faire à quelqu'un étaient la vie, puis la santé, et enfin d'ignorer le jour de sa mort. Bransur ne voulait en aucun cas savoir quand il allait mourir, et plus que jamais il voulait contrôler cette vision. Il forçait ses muscles à se contracter, il devait avancer. Voir le combattant. Mais rien n'y faisait, il restait cloué sur place. La frayeur montait en lui, il sentait sa respiration se sacader. Plus le temps, les secondes, passait, plus son esprit, aussi logique qu'imaginatif créait des suppositions plus inquiétantes et horribles les unes que les autres. Maintenant son dos était une boule de nerfs, son cerveau créait des image toujours plus folles, les mélangeant à celles reçues par ses yeux. Sa vue se troublait. Ses jambes, encore contractées, tremblaient. Son bras gauche était tétanisé. Tout son organisme n'était que douleur. Et cette douleur prenait un malin plaisr à n'aparaître qu'en un point précis, avant de disparaître pour revenir à un autre endroit. sa machoir se crispait et on voyait sa gorge avaler de multiples sanglots. Les larmes coulaient, bouillantes et gênantes. Puis il repensa à l'espoir, à Sekhma, aux dragons rouges, à ses dragons blancs et gris, au peuple elfique qui s'en allait aux avant du Du fyrn skulblakas. la volonté revint. Forte, puissante, ferme, décidée. Et pour la première fois il contrôla ses faits et gestes. Pour ensuite le regretter... Le combattant était de sexe masculin, le dragon était d'un bleu profond... magnifique, tel le saphir, il attaquait sans relâche mais jamais il n'arriva à toucher sa cible. Bransur ne comprenait pas. Il n'en aurait lui même pas été capable. Il enchainait les voltes et les frappes avant de se replier devans une griffe meurtrière. Puis Bransur comprit, le combattant était un magicien, et il avait entravé une patte du dragon par magie, l'empêchant de se mouvoir avec une grande amplitude. Enfin il trouva une faille et blessa gravement le dragon. Puis en prennant des appuis stable il alla droit vers le poitrail de la créature pour lui transpercer le coeur. Dans un dernier hurlement, horrible, douloureux, puissant, le dragon mourut. Puis un autre cri fit vibrer l'athmosphère. Suûrement un elfe. Comme si on lui avait déchiré l'âme. Telle fut la seule comparaison que trouva Bransur. Il ne se trompait pas. Puis, se rendant compte que le contrôle lui échapait, que la vision devenait flou, il jeta un dernier regard haineux au cmbattant. Ses oreille n'étaient pas pointues...
Sekhma n'était pas partie. Elle se posait encore des questions, et se trouvait encore trop faible. Elle aimait la liberté, mais elle n'était pas folle ! Elle avait attendu, hors de vue pour Bransur. Elle ne comprenait pas qui il était ni quels étaient ses choix. Puis elle l'avait entendu gémir. Elle avait couru, pensant qu'un animal l'avait attaqué ou qu'il s'était brûlé par mégarde. Mais, quand elle arriva, elle resta figée tellement ce qu'elle voyait était monstrueux. Bransur était alongé, à même le sol et sa figure était l'image même de la douleur. Les muscles du dormeur se contractaient anarchiquement, lui faisant exécuter des figures de délire. On aurait pu penser que la folie s'était personifiée en lui. Et rien ne changeait sur son visage, qui était rendu plus dur par des larmes fines et lourdes. Elle masca ses yeux de ses mains. Mais maintenant le jeune elfe criait. Et sa machoire était trop contractée pour laisser échaper le hurlement qui aurait libérer toute ses forces concentrées. Elle voulut s'enfuir, s'éloigner à tout prix de cette vision d'horreur, mais elle pensa à l'elfe qu'habritait le corps. Elle pensa à l'elfe qui l'avait sauvée. Qui, rien qu'en lui révélant son prénom l'avait apaisée. C'était à son tour de l'aider. Elle fit un pas en avant. Puis s'arrêta. Il avait abandonné son peuple. Elle ne pouvait l'aider. Elle devait vanger son père, on du moins empêcher qu'il ne soit mort pour rien. Elle devait l'achever. Oui elle allait tuer Bransur. Bransur le traître. Bransur le Possédé. Elle fit un nouveau pas. Elle s'arrêta. Elle n'avait pas d'arme. Elle chercha la sienne des yeux. Lui continuait ses mouvement désarticulés. Elle trouva son poignard. Le prit, se plaça en position de combat. Puis elle reprit sa route vers Bransur. Une nouvelle hésitation la saisit. Elle ne savait pas quoi faire. Tout en elle n'était que contradiction. Une nouvelle fois Bransur l'aida. Il se réveilla. Elle ne pouvait plus le tuer...
Bransur se redressa brusquement, complètement perdu. Il regarda le vide pendant quelques secondes, puis s'aperçut de la présence de Sekhma devans lui. Elle affichait un visage effrayé et tirailler par le doute. Il était encore sous le choc et n'eut pas la force de lui demander la raison. Il eut très rapidement sa réponse. Sekhma, le laissant reprendre ses esprits s'activa à l'entrée de la caverne, elle ralluma le feu et revint vers lui silencieusement. Elle boîtait encore et on voyait dans les mouvements limités de son tronc qu'elle souffrait encore. Lorsque le teint de Bransur fut de nouveau normal, que sa respiration se rétablit et qu'il put se tenir droit sans s'appuyer sur son bras, Sekhma s'assit en face de lui et lui demanda ironiquement : -C'est dans ce genre de cauchemard que tu as vu tes jolis dragons? -Ce n'était pas vraiment un cauchemard Sekhma. C'était une vision du futur. Un des possible futur. Et j'ai vu des faits tellement horribles qu'aucun ne sera jamais chanté. Cette guerre est une ineptie singlante. Sekhma, j'ai peur... souffla Bransur des saglots encore dans la gorge. -j'avais oublié que tu chassais le vent. Que la mort te faisait vomir. piqua-t-elle, sarcastique -Arrête s'il te plait ! Ces visions je ne les demande pas !, tempêta-t-il, Cette guerre m'a autant détruit que toi ! J'étais le meilleur chasseur car je savais où m'arrêter, où aller, où tirer, je savais imiter des dizaines de cris, je savais tuer du premier coup. Aujourd'hui, je ne sais pas où aller ! Mes seuls guides sont des visions floues et qui montrent l'atrocité de la guerre. Jusqu'à maintenant il n'y a pas eu de vrai bataille et pourtant tout le monde pleure une perte, crit vengeance, ou s'en va pour ne plus revenir. Notre peuple est nouveau sur ces terres. Les nains la connaissent mieux que nous. NOtre force, c'est la magie. NOtre art des mots. Notre vénération de la nature. Sais-tu que les nains, dont je te parlais nous ont acceptés comme créés par un de leurs dieux? -Tu crois en leurs dieux? Toi, un elfe? As-tu pris un coup de trop durant ta bataille? Les dragons rouges t'on peut-être touchés? Laisse-moi voir... Bransur n'en pouvait plus du sarcasme. Il n'en pouvait plus de penser aux dragons et aux batailles. Et il n'en pouvait plus que sekhma le prenne pour un fou ou un impotent. Jusque là ça avait été elle la mutilée ! Pas lui ! Lui savait ce qu'il devait faire. Il connaissait son but. Sa route était tracée. Sa... Sa route n'était pas tracée. Il avait espéré que Sekhma eût pu le guider. Son but était aussi vague que fou. Quand à savoir quoi faire... Ne venait-il pas, quelque jours auparavant, de tuer una utre dragon, alors qu'il ne voulait plus le faire? Qur voulait-il? Sa vie? Celle des autres? Celles des dragons, qui tentent de le tuer? Et que voulait-il de Sekhma? Espérait-il seulement qu'elle soit un guide? Son regard se vida. Il réfléchissait au plus profond de lui même. Sa présence ne se ressentait plus dans notre monde. Cela mit mal à l'aise Sekhma. Qui se tut. Mais Bransur ne sortit pas de son monde. Bine au contraire. Il luter contre le doute. Sa volonté, ses espoirs, son imagination étaient assiégés par les questions, les incertitudes, les peurs. Parmi ces peurs en naissait une qui était destinée à être la plus puissante, la plus destructrices. Mais aussi, la plus bénéfique à Bransur. Mais il ne l'avait pas encore compris. Penser à la jeune elfe vangeresse le fit revenir parmi les vivants. -Je ne sais pas s'ils existent. mais le fait qu'ils y croient a une importance. Si nous sommes reconnus comme une oeuvre de leur religion, alors c'est une preuve de respect. Je pense aussi que cette guerre est dangereuse pour l'Alagaësia en général. Je pense que la forêt va en patir. NOus sommes peut-ête assez puissants pour résister au dragon et ne pas perdre la guerre. Mais nous ne pourrons jamais la gagner. Notre demeure sera la première touchée... -Ne soit pas si pessimiste. N'oublie-pas, mon chasseur de paix, que tout est possible. N'oublie-pas non plus que, si la victoire est impossible, nous pouvons nous arrêter à temps. Nous, les elfes avons montré une puissance magique, alors que les dragons sont aussi sauvage et instinctifs qu'intelligents. Aujourd'hui il est temps pour notre peuple, et celui des dragons de faire un choix. Seulement nous ne savons lequel... NOus ne savons qui nous sommes et ce que la guerre nous fait. Lorsque tu m'as soignée, je n'ai pas compris pourquoi. Lorsque nous avons parlé, tu n'as cherché aucun pardon pour tes choix. Cela m'a fait réfléchir. C'était pour cela que j'étais partie. NOn pour chasser. Tu me restes trop inconnu, et j'ai envie d'en découvrir plus sur toi. J'ai décidé de rester, même si tes visions m'on fait peur. Mais une autre conclusion m'est venue à l'esprit. Aussi terrible soit-elle. Lorsque mon père est mort, j'ai maudit ceux qui avait causé cette mort de toutes mes forces. J'ai cru que tout avait disparu. Et tout le monde me prenait comme exemple en ce qui concernait les méfaits de cette guerre sur la jeunesse. Cela m'a enragée. Je suis partie te tuer. Mais maintenant je le sais. Ce n'est pas à moi que la guerre a fait du mal. C'est à mon père, à mon orgueil, à mes habitudes. Notre peuple n'est sur ces contrées que depuis à peine une décénie et nous avons déjà des habitudes routinières. Nous exigeons déjà de la terre qu'elle nous donne sans que nous ne le lui rendions. Pour gagner cette guerre il faut changer certaines habitudes... Mais pour l'instant j'aimerai rendre hommage à mon père. A celui qui m'a sauvé la vie lorsqu'un dragon m'a attaqué, et puis tout simplement jouer de la musique comme notre peuple aime le faire. -Alors joue, fou est celui qui empêche l'art d'exister. l'encouragea Bransur, alors qu'il avalait le discours aussi mature que révélateur du caractère de la jeune elfe. Et elle joua. De sa flûte sortit un son d'abord triste, mélancolique. Le son était grave, doux, comme un baume que dont on recouvre une blessure douloureuse. La mélodie avançait et semblait accompagner les souvenirs que chacun des elfes gardait pour lui. Puis le son fut langoureux, et de plus en plus pressant. La guerre. Alors que l'instrument le plus symbolique était le tambour, la flûte donnait à l'air ambiante la lourdeur qui envahit les armées avant la bataille. Puis un son strident immita les cris des combattants en marche pout la guerre. Les notes s'enchainait. Elles étaient maintenant presque inaudibles. le rythme était sacadé. Les notes étaient détachées les unes des autres. Les épées, les griffes et les crocs tranchaient les chairs par accouts. Puis vint le temps de héros. Le coup fatal, unique, précis, puissant et vainqueur. La gloire. Puis la traitrise, le bilan. Les familes pleurantes. Les enfants qui partaient de chez eux pour apaiser leur âme. La vangeance. Une seule image apparut à Bransur alors que les notes colériques jouant rapidement en envolées vers des sons de plus en plus aigus. Il voyait Sekhma, brandissant son couteau. Elle allait le toucher. C'était a peine quelques jours plus tôt. Mais la musique s'arrêta, Sekhma n'avait pas frappé... | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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| Sujet: Re: fic Mar 25 Déc - 22:12 | |
| Elle n'avait pas frappé. Elle ne pouvait continuer. Mais l'arrêt qu'elle marquait était membre de la mélodie. Ses doigts bougèrent de nouveau. Elle ferma les yeux. Elle ne voulait pas montrer son interrieur. C'était, pour l'instant, seule, la musique qui comptait. Elle n'avait pas pu avouer par des paroles qu'elle avait douté de lui, mais elle ne pouvait pas non plus lui confesser son amitié. Alors la musique se faisait enjouante, plaine d'espoir. Le futur n'était plus un soucis. Cependant, les notes ne se prolongeaient pas. Ils devraient suivre le chemin qu'ils veulent sans hésiter. Le regret ne devrait pas se manifester. Le rythme de la vie était lancé. Rien n'était prévisible, la liberté s'imposait. Cependant, les principes appris par le passé seraient toujours présents. L'avenir existait mais ne pouvait être touché. Les visions de Bransur prouvé qu'on pouvait l'entrevoir, mais pas le toucher, ni le contrôler. Puis la mélodie revint au présent. A cette nuit étoilée. A l'amitié qui naissait entre eux. Elle allait pouvoir partager avec quelqu'un, c'était cela le plus important pour elle. Les notes étaient de plus en plus liées. Comme la pensée l'est au geste. Une mélodie s'installa et se répéta deux fois à des hauteurs différentes. Puis, comme le reflux, les sons descendirent dans le grave dans des nuances casi silensieuses. On entendait, non loin, une chouette hululer pour reprendre la musique de sekhma, l'histoire de la vie. Elle s'arrêta. Elle était fatiguée. La nuit tombait. L'automne lançait une brise froide, Sekhma grelotta. Bransur s'en était redu compte car à peine le frisson passé, elle était recouverte d'une couverture de voyage. La même couverture qui l'avait réchauffée alors qu'elle guérissait. Elle aida Bransur à attiser le feu et plaça de gros bouts sensés tenir toute la nuit. Puis elle se blotti contre son propre sac de voyage, déchiré lors de l'attaque du reptile mais que Bransur avait récupéré. Elle n'eut pas l'impression de rêver, mais son cerveau lui eût-il autorisé le songe après avoir vu le délire de Bransur. Cependant elle ne s'autorisa au sommeil qu'une fois certaine que son guérisseur était lui même dans la paix du sommeil mérité. elle ferma les yeux, et se souvint de sa musique. Elle était une elfe, et comme beaucoup d'entre eux elle cherchait la beauté, la vrai beauté, et la perfection. Là, elle n'avait pas cherché à embellir la mélopée. Non, elle voulait que cela raconte une histoire, son histoire, et celle de Bransur. Pourtant, ce fut la première fois qu'une de ses oeuvres lui semblait belle. Belle comme toute chose perdue car dans un futur proche ses pensée n'irait plus au souvenir des notes. Personne ne pourait un jour connaître ce qui lui semblait être sa plus belle composition. Seul Bransur, s'en souviendrait, peut-être, et cela lui suffisait. C'était même la seule chose qui comptait. La beauté est ephémère lui avait dit, un jour son père, l'âge la transforme et peut même l'oter. Lui, n'avait pas eu la chance de connaître l'âge.
Malgré tout, son père lui manquait. Qui plus est, elle avait pris la décision de tout faire pour accéder à la paix entre les dragons et les elfes. C'était la seule chose qu'elle ne pourrait jamais se pardonner. Ne pas pouvoir vanger son père parce que la raison lui dictait de prendre un autre chemin. Elle ferma les yeux, laissa le souvenir des notes s'enchaînant la bercer. Elle avait été seule au monde, seule à se battre contre elle même, seule à partir de chez elle, seule dans une forêt où les seules traces de sa proies avaient été de bien furtives empreintes. Elle avait chassé seule, alors que la tradition elfique voulait qu'il y ait trois chasseurs. Trois chasseurs, la force, l'intelligence, et l'écoute. Elle avait dû être trois à elle seule. Elle avait échoué. A peine sa proie était elle trouvée qu'elle oubliait d'écouter et qu'elle atirait un dragon sur eux. A peine était-elle guérie, qu'elle avait eu la bêtise de parler de manière aggressive à celui qui l'avait sauvée. Et maintenant qu'elle était blessée, son énergie et sa capacité musculaire étaient amoindries. Elle avait été seule. Ce n'était plus le cas. Ils étaient deux. Et ils repartaient vers une chasse. Ils n'étaient que deux, et elle n'avait même pas été capable de se montrer capable de quoi que ce fût dans sa précédente traque. Et pourtant sa proie était physique, avec ses défauts et ses faiblesses. Maintenant, elle l'avait compris, Bransur et elle chassaient la paix. Et il paraissait plus apte qu'elle à accomplir cette quête. Avant de sombrer dans le someil, elle bénit Bransur.
-Que la nuit t'apporte la paix, mon ami, mon...
Elle ne termina pas sa phrase, elle ne pouvait pas , pas encore. | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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| Sujet: Re: fic Sam 23 Fév - 16:00 | |
| duel Il ouvrit les yeux. Leur froideur suffisait à refléter la lune et à éclairer la caverne. Il grognement, se rapprochant plus du ronronnement des félin emplit la caverne. Sa famille allait enfin être vangée. Il scruta les environs. Il pouvait y voir loin. Et si sa vue ne suffisait pas, la magie l'aiderait. Il se concentra, tira dans son énergie, et vit. Le spectacle était doux à ses yeux. Des dragons, une dizaine, survolaient des bâtiments. Ils les enflammaient. Ils les détruisaient. Ils déracinaient les arbres alentours. Ils mordaient, tuaient, griffaient, assassinaient. La rage avait signé un pacte avec la mort. Il sentait le rire monter en lui. Que cette vision était merveilleuse ! Et ce n'était pas tout ! Cela était encore bien vieux, car des bâtiments montaient des traits tantôt si rapide qu'ils perforaient les écailles des dragon, tantôt lumineux d'une magie de volonté. Et dans les environs, les dragons qui criaient. Ils n'acceptaient pas de perdre l'un des leur à chaque raid qui n'était, à la fin, ni remporté ni perdu. Il ne pensait plus que la vie pouvait lui offrir tel plaisir. La guerre. Quelle magnifique invention ! Il se demandait ce qui se passerait s'il rejoignait le combat. Il n'y réfléchit pas plus, c'était inutile. Il ne devait pas s'y rendre. Pas pour l'instant. La guerre avait éclaté. Enfin. Tout aller s'arranger. Mais il fallait qu'il y eût un vainqueur. Lequel? Sa propre race, qui l'avait rejeté? La race ennemie qui serait de toute façon moins puissante que lui.? Le dilemme était réel et le rongeait. Que pouvait-il bien choisir? Il ne fallait pas que les deux races soient anéanties. Il en mourrait lui aussi. Mais laquelle devait s'en sortir? Avec laquelle devait-il s'allier pour ensuite être respecté de tous et créer une vrai société dont il serait maître? Laquelle? Sa magie répondait à sa volonté. Elle était plus puissante que toutes les autres. Mais il lui fallait des certitudes. S'il doutait de la véracité de ses actions, la magie ne ferait pas de mal à une mouche. Il devait se décider. Le spectacle ne l'amusait plus. Il se retourna dans sa demeure. Il devait réfléchir. Il réfléchissait toujours mieux lorsqu'il était dans le noir, avec pour seul compagnon la solitude. Il devait affiner les détails. Mais, son attente allait enfin être satisfaite ! Enfin ! S'il avait pu parlé il aurait hurlé ce mot. Mais le dragon noir, fils d'une famille maudite, ne cracha que du feu, c'était amplement suffisant pour effrayer toutes la faunes qui paissait à une lieu à la ronde. | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Sam 23 Fév - 16:01 | |
| Ses griffes buttèrent une nouvelle fois sur les écailles grises. Elle n'arrivait pas à entailler les chaires. Son adversaire avait le don d'absorber en grande partie les chocs. Elle ne pouvait donc pas le blesser gravement. Cependant à chaque réplique du dragon gris c'était elle qui reprenait le dessus immédiatement. Le plus rageant était qu'elle se fatiguait à la même vitesse que lui. Elle en avait assez. Elle essaya de nouveau. Cette fois ci elle dessouda une dizaine d'écailles. Ce n'était pas très concluant. Mais pour Blisandra cela suffirait, dans un avenir proche à maîtriser totalement son adversaire. Enfin elle s'en donnait à coeur joie. depuis que le dragon gris avait fait irruption près d'elle, elle désirait cette joute. Il n'y aurait pas de mort, il n'y en avait jamais. Le Pacte le voulait. Mais ce n'était pas cela l'important. Quand on a la puissance, tuer ne sert à rien. Le tout est de dominer. Une femelle qui avait dominé un mâle était toujours respectée. Rares étaient, par la suite les dragons qui empiétaient sur son territoire de chasse. Mais une femelle qui dominait était aussi une femelle qui avait droit de choisir. Tel est le droit donné aux dragons les plus puissants. Choisir. En dominant elle choisirait son terrain de chasse, elle choisirait qui chasserait avec elle, elle choisirait quel groupement de bipède attaquer. Ce serait elle qui choisirait celui qui lui donnerait un petit. Si elle perdait aujourd'hui, elle serait vouée à être seule ou dominée. Le diagonaux aurait un père qu'elle ne voulait pas, elle devrait rapporter le fruit de sa chasse au dominant. Elle ne serait rien. Elle le savait, la magie, qui, en elle lui permettait de se reproduire était éveillée. Elle devait vaincre. Elle fonça sur son adversaire et passa ses pattes autour des flans. Elle les lassera, et, enfin en emmenant des écaille elle s'enfonça dans la chaire. Le vermeille maculait le gris des écailles. Le dragon hurla. Il avait mal. Il repoussa Blisandra qui se rétablit. Elle hémit un grognement sonore signifiant clairement "j'ai faim", la pire menace qui existe dans la nature. Les derniers animaux présents s'enfuirent. Blisandra feinta à gauche et dans une superbe volte elle balaya le sol de sa queue et fit perdre l'équilibre au dragons, qui se releva pour bloquer une mâchoire, qui arrivait, puissante et décidée vers son flan droit. Du sang gicla de la blessure que Blisandra en reçut. Elle se recula, s'affaissa, et fit un bond fulgurant, définitif. La vitesse lui permit de renforcer l'impacte, ses griffes entravèrent celles du dragon gris et sa gueule tenta de le blesser. Mais le dragon bascula, il roula et se retrouva à l'aplomb de Blisandra. Elle n'était plus en position de force. La rage décupla ses forces. Dans un tel duel, le Pacte interdisait l'utilisation de la magie, donc du feu. Alors elle revint aux sources. Elle était désormais force brute. Ses mouvements se furent moins offensifs. elle n'aurait qu'une chance, une seule. Elle se concentra, trouva un endroit sans écaille sur le ventre de son adversaire. Elle avait bien fait d'insister quelques minutes auparavant. Elle ne bougea que sa queue, en prévision de la manoeuvre de dégagement qu'elle allait accomplir. La queue, l'élément le plus important de l'équilibre du dragon. Avec ses postérieures, elle bloqua la queue grise de celui qui se préparait déjà à l'attaque qui mettrait fin au duel en montrant sa domination. Blisandra n'était pas de cet avis, et accompagnant son geste d'un hurlement qui rendit sourd momentanément le dragon gris, elle libéra son antérieure droite et poussa le dragon vers l'arrière en appuyant sur la blessure. Désorienté par le cri, fou de douleur, et se découvrant dans l'impossibilité de reprendre son aplomb, le dragon tomba lourdement sur le sol de la clairière. Les vibrations vidèrent les arbres de leurs feuilles aux couleurs automnales. Blisandra se releva péniblement, l'échine douloureuse. Les dragons n'étaient pas faits pour la position allongée sur le dos. Elle n'attaqua pas. Elle reprenait force et esprits. Elle secoua la tête vigoureusement, comme un chien qui s'ébroue. Elle attendit que le dragon se relève... De toute façon elle n'avait pas la force de le dominer. Elle n'y arriverait pas. Elle resta donc droite, en espérant que l'intimidation pousserait la masse grise à plier l'échine. Elle vaincrait. Mais elle devait être patiente...
Il chercha son arc. Le tremblement de terre l'avait fait tomber de son arbre. Il avait lâché son arc. Comment un chasseur pouvait-il perdre son arme? S'il voulait tuer la dragonne blanche il devait avoir un arc. Il le savait. Mais où était-il? Il pesta contre son manque d'attention. S'il avait été plus attentif, peut-être qu'il aurait pu sauver ses parents lors de l'attaque de la ville. Les larmes lui vinrent, brûlantes de haine. Il avait vu. Il avait vu de ses yeux ses parents mourir par des flammèches portées par un vent magique. Il avait eu la chance de trouver un objet en séquoia, et, le mettant au dessus de sa tête il avait été protégé des flammes. Mais ses parents, eux n'avaient pas pu recourir à ce genre d'objet. Ils étaient morts, brûlés vifs. Il n'en restait aujourd'hui que des os recouverts d'une peau s'effritant au moindre contact. Folkvnir était désormais orphelin. Il avait promis sur son propre honneur de retrouver et de tuer la dragonne blanche. Il avait accompli la première partie de sa quête. Il allait continuer sur sa lancé. Il tuerait la dragonne, et le dragon ensuite. De toute façon pour ce dernier, ce ne serait pas difficile, il ne pouvait plus bouger apparemment. La dragonne l'avait tué. Même parmi les siens, elle commettait d'horribles meurtres. Mais où était donc son arc? Il devait le retrouver avant que la dragonne ne le remarque. Où? Il fouilla un nouveau tas de feuille. la dragonne s'était immobilisait, il n'entendait plus que les bruits irréguliers de la masse blanche. Rien dans ce tas là. Il en fouilla un autre. La dragonne l'avait repéré, c'était certain. Son coeur s'emballa. tant pis pour son arc, il devait reprendre ses esprits. Il s'adossa à un tronc, invisible pour la dragonne. Il souffla. maintenant il devait attendre la réaction du reptile blanc comme le blizzard. Il ne comprenait pas, elle fixait encore le cadavre gigantesque. Il se remit à couvert, il était encore en danger et pas assez calme. Il attendit, dès que la dragonne ferait mine de partir, il chercherait son arc et partirait à sa rencontre. | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
Nombre de messages : 1906 Age : 32 Localisation : Dans mes livres de la bibliothèque d'ellesmera Date d'inscription : 13/01/2007
Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Sam 23 Fév - 16:01 | |
| Elle restait coîte. la victoire n'était pas encore remportée. La respiration de son adversaire s'accélérait, tout comme elle, il reprennait des forces. Seulement elle était plus apte que lui. Elle le savait. Apparament elle ne l'intimidait pas. Pusique c'était ainsi il lui faudrait trouver un autre moyen de rendre l'affrontement bref et décisif. Mais il ne devait pas se dérouler tout de suite. Là était la clef de son succès. Il fallait qu'elle soit rapide et mordante, comme le froid hivernal. Elle prit des appuis plus souples. Mais elle se rendit compte que lorsqu'elle avait été allongée, le dragon l'avait blessée. Elle réfuta un grognement de douleur et se força à oublier sa souffrance. Il le fallait. Elle devait y arriver. Elle voulait y arriver. Elle y arriverait. Elle lâcha une hurlement provocateur. L'autre répondit en esquissant un mouvement sensé le relever. Mais apparament la chute avait atteint gravement le dragon. Les os qui liaient les ailes au thorax se soulevèrent. La chute l'avait vraiment ébranlé compris Blisandra. Ce geste était révélateur d'un feu incontrôlé. Les plus jeunes dragons subissait cela souvent. Leur corps n'étant pas habitué à souffler les flamèches, il les toussaient. Qu'un dragon comme son adversaire soit touché par ces haut le corps signifiait beaucoup. Blisandra pensa d'abbord à en finir rapidement, faible comme cela le dragon ne pourrait se défendre. Mais son instinct de survis l'en retint. Bien lui en fut. Un flot de flamme apparut soudain, grondant et attaquant la base d'un gigantesque chêne. Aussi vieux fût-il, l'arbre tomba. Respectant la loi de gravité il pencha du côté sur lequel il était attaqué et une chutte, apparament lente commença. Blisandra, poussé par l'instinct et la fureur et la fierté d'être sur le point de gagner son premier combat se dressa sur ses postérieurs et d'un violent et unique coup de ses antérieures elle brisa le tronc aussi épais qu'âgé. Une pluie d'écharge s'abatit sur les deux reptiles.
Il se recroquevilla en plaçant ses main au dessus de son crâne. Ce bruit ! Cette violence ! Ce danger ! C'était insoutenable ! Il ferma les yeux. Il pensait que le second dragon était mort ! Comment avait-il pu cracher du feu? Il l'avait vu ! Il était lourdement tombé, le sol avait tremblé et il ne bougeait plus. Ses yeux se gonflaient déjà de larmes. Le dragon avait réussi à cracher du feu ! L'évidence était là. Il n'était pas mort ! Comment un simple elfe, comme lui, Folkvnir pouvait-il prétendre en tuer un. Non, en tuer deux ! Comment? Il ne s'était jamais posé la question. Il savait juste pourquoi. Oui il le ferait parce que la dragonne avait tué ses parents. Il le ferait parce que ces monstres ne méritaient pas la vie. Il le ferait parce que maintenant qu'il était là, il ne pouvait plus reculer. Et où était-donc cet arc? Une nouvelle fois, il se trouva complètement perdu. Comment un simple bout de bois pouvait-il tuer un dragon capable de briser net un tronc centenaire? Il chassa la question de son esprit. Ce serait son arc qui tuerait les dragons parce que, sans arme il n'avait pas la moindre chance. Ce serait avec son arc qu'il tuerait les dragons parce que, grâce à l'arc il pouvait rester à une distance respectable des reptiles. Sa respiration s'embalait. La pluie d'écharde n'était pas finnie. Il n'osait pas regarder en direction des dragons. Pourquoi l'aurait-il fait? C'était clair que leur bataille n'était pas terminée, ils avaient encore assez de force pour le tuer. Il était courageux, il devait vanger sa famille, certes, mais il n'était pas fou. Lorsqu'il était parti chasser, traquer la dragonne, on l'avait appelé "le téméraire" mais il savait que cela était faux. Il était apeuré en ce moment, comme tout être l'eût été dans son cas. Cette peur le forçait même à s'enfuire. Lorsqu'il avait entendu la dragonne blanche atiser la colère de son adversaire, il avait voulu prendre ses jambes à son cou. Il n'avait pas pu. Ses muscles ne le portaient plus. Il ne pouvait toujours pas. Alors, une fois toutes les échardes retombées, il se détendit, et, sur son tas de feuilles, il s'adossa à l'arbre, priant les étoiles et le destin de sauvegarder le peuplier sans feuille du feu des dragons belligérants. | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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| Sujet: Re: fic Sam 23 Fév - 16:02 | |
| Elle chancela. Bien qu'elle y eût mis le maximum de sa force, le choc entre l'arbre et ses pâtes l'avait ébranlée. L'onde de choc s'était répandu dans ton son corps, si bien que désormais elle ressentait une douleur atroce au long de son échine. Elle chancela. Elle était faible. Ses muscles étaient engourdis. Il tituba, faisant ainsi deux ou trois pas. Elle ne sentait plus ses membres, si bien qu'elle ne maîtrisait plus sa force et que chaque fois qu'elle posait une patte à terre elle frappait le sol. Puis son pas se normalisa peu à peu. Elle allait pouvoir reprendre son combat. Elle était dos au dragon. Lui, trop faible encore tentait juste de se relever. Puis un feu liquide partit de sa pâte postérieure droite. Il se répendit le long de sa colonne vertébrale. Elle se cabra. Par réflexe à la douleur, elle s'était dressée sur ses pates arrières. Et son hurlement aurait rendu sourd n'importe quel être vivant non capable de magie à des lieux à la rondes. Un deuxième point apparut au milieu de son dos. Elle revint sur ses quatre membres. Elle était désormais tête basse, les yeux hors de leurs orbites tant la douleur était intense. Et ces deux points douloureux ne disparaissait pas. Comme si un objet, long et solide, avait percé les chairs dans le but d'atteindre le tendon. Elle s'éloigna du dragon. Elle savait comment oter des objets saillant de son corps, mais la douleur lorsqu'elle le ferait serait atroce, il ne fallait pas qu'elle se trouve trop proche de son adversaire directe. Avec des pas de nouveau incertains, elle se rendit quelques metres plus loin. Sûrement à cause des secousses dûes aux pas titubants, un troisième point de douleur sembla s'enfoncer au niveau de son flan, là où tant de dragons avaient été gravement blessés par les bâtons des bipèdes. Elle se souvenait de l'agonie d'un des plus forts de sa race. Ces bâtons étaient vraiment des armes atroces. Peut-être allait elle aussi en mourir, elle? Elle chassa cette pensée de son esprit. Elle s'allongea. La douleur lui arracha un grognement et un sursaut. Elle était une boule de douleur, de souffrance. Mais elle gagnerait. Elle vaincrait.
Atteindre les endroits touchés fut plus difficile que prévu. En effet, la douleur culminait au niveau des articulation, et chaque mouvement était un supplice pour la dragonne. Finalement, les échardes qu'elle trouva, enfoncées en trois endroits bien distincts coulissèrent facilement. Mais le sang gicla de la blessure à la pâte. Blisandra tenta de se calmer. Elle devait reprendre des forces et achever son combat. Dominer son adversaire. Gagner. Obtenir la victoire. Coûte que Coûte. Si elle ne gagnait pas c'est qu'elle mourrait. C'était la seule solution. C'était sa seule solution. Les deux Titan se relevaient, se faisaient face. Ils jaugeaient leurs blessures. Le combat continuait. Il était désormais stratégique.
Il devait se relever. Aucun grognement ne devait filtrer. Son équilibre devait paraître parfait. Mais c'était dur. Elle était trop forte pour lui. Maintenant il le comprenait. Elle l'avait vaincu. Elle l'avait sauvé. Elle l'avait mis à terre. Elle lui avait laissé du répit. Elle l'avait rendu inoffensif. Elle l'avait attisé au combat. Il avait cru pouvoir la soumettre. Mais elle l'avait farouchement contré. Elle avait été la masse blanche quand il fallait aplatir, elle avait été la rafale blanche quand il avait fallu esquiver. Elle avait piqué, griffé, mordu, coupé, cogné. Il l'avait presque maîtrisé. Les rôles s'étaient inversés. Lui, Norion était né dans le froid de la haute montagne, réchauffé par un manteau blanc, neigeux, endurcis par une mère qui ne vivait que pour dominer. Cette mère, il n'avait pas accepté son joug. Il en avait le droit. Une dragonne ne soumettait pas sa progéniture. Il l'avait blessée cette dragonne enragée. Il l'avait mise au sol. Il pouvait enfin montrer et mettre en oeuvre sa puissance. Mais, elle l'avait repoussé au dernier moment. Jamais il n'avait bandé si fort ses muscles. Jamais il n'avait pensé qu'il le ferait pour la simple action de se mettre d'aplomb. Tout son propre corps lui paraissait lourd. Il essaya, malgré la douleur que celui lui infligeait de se donner un sursaut d'élan grâce à un battement d'ailes. Bien que le but fût atteint, il dut mettre toute sa volonté et sa rage pour contenir l'influx de douleur. Il comprit vite que ses muscles étaient tétanisés. Maintenant seul le temps jouerait. Il était debout, alors que Elle, elle était allongée. Le temps pouvait le sauver. Dans cette position, il y avait trêve, mais elle ne pouvait pas durer, le pacte l'interdisait. Si elle s'éternisait dans cette position, ce serait lui le vainqueur. Cette pensée apaisa sa douleur. Il baissa la tête pour inspecter ses blessures. La salive avait certaines vertus apaisantes. Malheureusement, même avec son long cou draconien, il n'atteint pas les plus graves. Il jeta un coup d'oeil à la dragonne. La crainte apparut : elle s'était relevée, elle lui faisait face.
La douleur s'estompait. La puissance physique des dragons se ranimait en elle. Elle devait maîtriser ce duel. C'était le seul moyen. Elle et lui, Lui est elle, ils avaient montré leurs forces et leurs faiblesses. Ils étaient désormais aussi mal en point l'un que l'autre et leurs musculatures était aussi performantes. Le combat était équitable. Seul celui qui aurait l'endurance et qui dirigerait le combat pourrait gagner. Il fallait forcer une réaction précise chez l'adversaire. Désormais, celui qui aurait une emprise sur les actions de son adversaire serait le plus dangereux. Tous les membres seraient des armes capables de blesser gravement. Tous les membres seraient les élément d'une stratégie. Cela faisait longtemps que deux dragons n'avaient pas mené un tel duel. Depuis la Guerre du Pacte. Les dragons ne sont pas les maîtres de l'Alagaësia du fait de leur capacité à cracher du feu. Ni de leur aisance équivalente sur terre et dans les airs. D'autres animaux avaient certaines de ces caractéristiques. Certes aucun ne pouvaient cracher du feu. Mais lequel d'entre tous les représentant de la faune sauvage pouvait compter parmi ses capacités celle de créer une stratégie complète. Les loups chassaient en meutes mais utilisaient toujours la même stratégie. Battage, encerclement, attaque. Les faucons aussi efficaces que les loups, survolaient les plaines à la recherche d'une proie sur laquelle ils plongeaient. Mais les dragons. Les maîtres du monde. Eux, avaient la capacité d'inventer des stratégies différentes. Chaque mouvement des dragons avait un but. Chaque mouvement des dragons étaient une cause. Chaque réaction de l'adversaire un effet. Jusque la Blisandra s'était battue selon l'instinct. Frapper. Passer en force. Affaiblir l'adversaire par des coups précis. Maintenant, elle n'affaiblissait plus. Elle attaquait. Elle était une dragonne. Elle attaquerait comme une dragonne. Elle regarda bien le dragon adverse. Son flanc, blessé, ses pâtes avec les muscles bandés, la queue qui reposait nonchalamment sur le sol. La queue. Les dragons, comme beaucoup d'animaux étaient forts de cette queue. Elle leur permettait un équilibre accrue. Elle analysa la position du membre. La queue était dirigée vers la droite ! Son adversaire avait besoin d'un contrepoids à droite alors que la clairière était totalement plane ! Elle s'avança. Sa démarche était claire, elle allait attaquer à droite.
Elle avançait vers lui ! Elle était sûre d'elle ! Il devait aussi faire un pas. Un seul suffirait. Un seul. Il pourrait ainsi la contrer. Elle était élancée. Elle attaquait son flanc droit. Il allait réussir ! Elle avait attaqué le côté encore valide. Il se redressa. Et il amorça un mouvement pour contrer la griffe de la dragonne. Mais...
Il était tombé dans son piège ! C'était magnifique. Les ailes de Blisandra se déployèrent. Et, comme si elle se trouvait au beau milieu du ciel, elle changea d'angle d'attaque. Le flanc gauche de son adversaire était libre. Elle avait gagné !
Il ne pouvait plus se défendre. C'était impossible. Mais elle, elle avait aussi laissé ses ailes sans protection. Alors, tandis qu'elle lui infligeait un coup fort, précis et imparable, Norion créait de grosses entailles dans les ailes et dans le flanc de la dragonne.
Elle hurla. Elle l'avait gravement atteint. Elle avait aussi été touchée. Elle ne pouvait plus se battre. Elle allait perdre. La douleur allait l'emporter. Elle fit deux pas en arrière. Elle se tenait juste debout. Elle ne réagissait plus.
Elle avait reculé! Il allait gagner ! Il ébaucha un pas vers l'avant. Un feu liquide coula en lui. Impossible d'avancer. Alors tout lui revint. l'arbre. Les coups. La feinte. Il venait de faire un choix...
Elle le vit hésiter. Il avait lever une pâte. Il avançait. Puis, lui aussi s'était arrêté. Elle garda la tête haute. Puis, à sa grande surprise, lui la baissa. Une présence effleura son esprit. Un message y resta. Norion. C'était le nom du dragon. Il s'était soumis. Elle avait gagnée. Alors, comme le Pacte le voulait, elle lança une flammèche. Norion répondit à cela par une autre flammèche, plus petite. Blisandra le dominait physiquement et par la magie. Et alors que le duel était terminé, les deux dragons, grâce au Pacte utilisèrent leurs magie. Ils se soignèrent l'un l'autre. Maintenant venait la fatigue. Mais jamais deux dragons ne dormaient sur le lieu d'un duel qui les a opposé. Alors ils s'envolèrent. Pour atterrir dans une clairière qui, elle, n'était pas dévastée.
Ils s'en allaient ! Il les laissait partir ! Mais qu'aurait-il pu faire? Qu'aurait-il fait face à deux dragons? Mouiller le pantalon? Il en rit... C'était déjà fait. Ainsi, il piocha son arc dans le tas de feuille sur lequel il était assis... Son arc? Les larmes de rage coulèrent. Depuis le début il était assis sur la seule arme qui lui aurait permis de mener sa mission à bien. La rage et la peur l'ayant épuisé, il s'endormit sans qu'il n'ait pu résister au sommeil. | |
| | | eragon00062 Grand Fan de 1ere classe !
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Feuille de personnage [RTG] Nom du Personnage: Skölioris Eragon Age: 228 ans Sexe: Homme
| Sujet: Re: fic Mar 3 Juin - 20:56 | |
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| Sujet: Re: fic | |
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