Lamedore frappa à la porte. Il espérait qu'une esclave viendrait lui ouvrir et que cette sclave serait Alyane. Il n'aurait plus eut qu'a s'enfuire avec elle. On ouvrit la porte. C'était le maître de maison. Un sourire s'était dessinait sur le visage de Lamedore mais s'était liquéfié à l'apparition du gros homme.
Il parla cependant le plus aimablement possible à ce prpriétaire d'esclave qu'il détestait déjà pour le simple fait de faire comme tout le monde.
-Bonjour. Je suis à la recherche d'une esclave. Elle doit avoir la quinzaine d'années et répond au nom d'Alyane.-Qu'est ce que vous lui voulez? demenda l'homme d'au moins deux têtes de plus que Lamedore et qui avait deux fois sa corpulence.
-Je propose de vous l'acheter.L'homme réfléchit.
-Un accompte s'impose.
Lamedore fronça les sourcils.
-Je sais qu'un esclave se vend très facilement d'un propriétaire à un autre... Je ne voudrai pas vous donner de l'argent pour en fin de comptes voir que cette fille n'est plus chez vous.L'homme fronça les sourcils à son tour et claqua la porte.
Lamedore redevint impassible et frappa de nouveau à la porte. Celle-ci s'ouvrit à la volée.
-Écoute l'avorton! T'es trop intelligent pour être un pigeon donc tu peux déguerpire parce que moi j'aime pas les gens trop intelligents OK?-Ok. Je conçois très bien que vous n'aimiez pas les gens intelligens vu votre niveau intellectuel apparent comme peu élevé mais je tiens beaucoup à retrouver cette jeune femme alors vous allez me la vendre.L'homme compris enfin l'insulte et n'aprécia pas non plus qu'on lui donne un ordre.
Il donna un grand coup de poing dans le vide car Lamedore s'était baissé.
Le jeune garçon planta sa dague rapidement dans chacun des deux pieds du gros homme qui tomba à la renverse encore tout surpris. Il n'avait pas encore eut le temps de manifester sa douleur que Lamedore était déjà rentré en fermant la porte derrière lui pour cacher les cris avenir qui ne tardèrent pas.
Lamedore se mit au dessus de lui et sortit sa deuxième main de sa poche pour empoigner le mastar par le col de sa vieille chemise.
-Où est-elle?L'homme empoigna lui aussi Lamedore et le jeta contre un mur.
Lamedore se le prit de plein fouet dans le dos et retomba à genoux.Le gros lourdeau tenta de remper jusqu'à sa porte pour appeler de l'aide car il ne pouvait rien faire avec ses pieds transperçés.
Lamedore sortit sa dague et se dirigea d'un pas rapide vers la porte tandis que le gros homme l'ouvrait.
Lamedore donna un coup de pied dans le flanc du gros lard qui roula sur le dos. Il referma la porte et se remit au dessus du propriétaire.
-Où est-elle? demenda de nouveau Lamedore en enfonçant doucement sa dague dans l'épaule de l'homme.-HAAAAA! Arrête! Elle... Elle est morte.
Lamedore recula abasourdit.
-Quoi?-Elle, Elle faisait la cuisine et je... j'ai pas aimé ça. Je suis allé la voir et l'ai rossé. Elle est tombé et s'est cogné la tête contre le coin de ce meuble.
L'homme montra du doigt un buffet à l'entrée de la cuisine. On pouvait encore voir des traces de sang mal essuyé.
Lamedore ne quittait plus le coin des yeux.
-Où...Où est le corps...?-Je l'ai entéré dans le jardin la nuit. J'avais pas assez d'argent pour m'en racheter un autre alors je...
Lamedore tenait sa dague sous le coup de l'homme.
-Tu voudrais peut-être que je te plaignes?!Une giclait de sang éclaboussa le visage de Lamedore. Il recula lentement et tomba en s'adossant contre un mur la tête vers le plafond. Des larmes se mirent à couler sur ses joues, entrainant qulques goutes de sang au passage. Sa tête tomba de côté et son regard se posa de lui même sur le buffet.
*Pardon. Pardon mon amour. Je n'ai pas put te sauver à temps. Je suis vraiment désolé de n'avoir put te sauver.*Lamedore resta là toute la journée et toute la nuit à sangloter.
Le lendemain matin il sortit de la maison en s'étant nétoyé le visage.
Il traversa toute la ville et arrivé devant les portes il s'arrêta hors de vu des gardes.
Il sortit de son sac la tête de l'homme avec un parchemin. Il transperça les deux d'une flèche et l'encocha. Le trait traversa une partie de la ville et se planta dans la porte du propriétaire. Un garde avait vu la flèche partir et se mit dans l'ouverture où il n'y avait déjà plus personne.
Des cris s'élevèrent des alentour de la maison de l'eclavagiste mort. On décrocha le parchemin:
- Citation :
- Ci-git la plus belle fille qui n'aurait jamais dût être réduite à l'esclavage.
À la mémoir d'Alyane,
à jamais dans mon coeur.
J'ai tué le propriétaire de cette esclave qui en était son assassin. il l'a enterré dans son jardin. Si quelqu'un avait la bonté de lui offrir une sépulture digne de sa beauté et de sa gentillesse.
Le nouvel ennemi de l'empire et de son esclavagisme,
Lamedore